dimanche 21 février 2010

UFOBOTS - POLISTIL

Les gens de ma génération, même ceux d'avant, lorsqu'on leur parle de la marque Polistil, ils pensent de suite à de petites voitures. Cette marque italienne était très forte là-dessus, et la propre industrie automobile de ce pays a bien aidé à populariser leurs modèles réduits qui semblent avoir une très bonne réputation auprès des collectionneurs. Ebay en regorge avec souvent des cotes assez hallucinantes. J'aimais bien les petites voitures étant gosse, j'en avais des tonnes. C'était avant que l'espace me prenne dans ses filets. J'avais une prédilection pour les voitures de marque Corgi et Matchbox. Je les trouvais solides et belles. Les Majorette faisaient toc. Quand je traîne dans un magasin de jouets et que j'arrive dans le rayon des modèles réduits, je regarde toujours un peu les voitures. Juste pour le plaisir des yeux.

Bref! Polistil a construit sa réputation avec les voitures, puis les dérivés comme les motos, quelques avions, des circuits électriques aussi, mais on sait moins que, à la fin des années 70, ils lancèrent une petite collection de robots dans le même style que les Shogun de Mattel, les Ufobots, sans doute pour répondre à l'engouement que créât Goldorak, "Goldrake" en Italie, diffusé à la même période que chez nous et avec les mêmes ravages.

Pourquoi j'en parle? Tout simplement parce que j'en ai eu un étant gamin, le orange. Et oui, ils sont arrivés jusqu'ici. Je me rappelle l'avoir payé avec mes sous, une cinquantaine de francs de l'époque, sans doute en 1980/81. Tout ce qui ressemblait vaguement à un robot se vendait de toute façon. Goldorak arrivait juste après Star Wars en plus, c'était du pain béni pour les constructeurs de jouets.

Un coup d'oeil rapide et avisé démontre de suite qu'il s'agit en fait de deux robots différents sur la question des corps. Après, seules les têtes, ainsi que les couleurs et stickers, changent quelque chose.

"Mon orange" me servit de Golgoth parfait pour se fritter contre mon Goldorak Popy en soucoupe.

On pourrait rire de leur aspect et de leur non provenance japonaise, mais on aurait tort car ils étaient quasiment tout en métal, solides et pas si laids que ça. Ils mêlaient les robots japonais avec une touche de science-fiction américaine très 50's. Les poings étaient éjectables évidemment.

Des robots assez opportunistes mais finalement pas désagréables et très bien réalisés, surtout pour une fabrication européenne.

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