samedi 30 avril 2011

VIEILLES PUBS PLAYMOBIL

Ma génération n’a pas pu échapper aux Playmobil. Ça et les Lego. J’ai alterné les deux pendant longtemps. Ils me permettaient de varier le menu entre une lecture de BD italienne pourrie, deux aventures de Big Jim et trois de Goldorak, Albator et Capitaine Flam.
A choisir, je crois que j’ai préféré les Lego, surtout pour leur capacité à s’adapter à mes humeurs. Un éternel insatisfait dans mon genre ne pouvait se contenter bien longtemps de quelque chose. Avec les Lego, le jouet n’était pas figé. Quelques briques supplémentaires, et de l’imagination, on pouvait en faire tout autre chose, instantanément. C’est ça que j’aimais bien.
Les Playmobil étaient fixes, donc moins souples sur le plan de la créativité. Néanmoins, comment pourrai-je oublier toutes ces heures passées à jouer avec ces petits bonhommes de plastique et leurs coupes de cheveux triangulaires ?
Petit hommage grâce à d’anciennes pubs.

Un visage mondialement connu, symbole de joie et de jeux.

Les pubs Playmobil étaient salement travaillées pour l'époque. Pour arriver à un tel niveau, il fallait en acheter des boîtes...

La richesse des Playmobils était incroyable et s'adaptait aux goûts des gamins. Aventure, le Moyen-Age, l'espace, les pirates, la bonne vieille ville, l'hôpital etc. Il existe au moins un truc sur les Playmobils susceptible de vous plaire, garçon ou fille.

Le fameux bateau pirate, que j'ai eu en 1983, le même que celui présenté ci-dessus (il existe toujours à l'heure actuelle mais a depuis quelques peu changé). Un sacré beau cadeau et il me fit de l'usage à l'époque. J'en fis rapidement un bateau volant. L'influence d'Albator sans doute.

Les gamins de la fin 70 ont plutôt baigné dans le trip des trains électriques, souvent par leurs pères. Avec Playmobil, on simplifiait cette passion nécessitant un peu trop de sérieux à mon goût.

Une pub d'époque mêlant habilement Playmobil et les barquettes 3 Chatons. Cette marque m'évoque de furieux souvenirs de gosse, ma mère m'en achetait souvent lors de sortie dans le parc de ma ville. Je n'ai jamais oublié cette marque, qui fut gommée par son rachat par Lu pendant près de 20 ans. C'était devenu les "barquettes de Lu". A chaque fois que j'entendais ça à la télé, ou dans mon entourage, je me disais intérieurement: "Barquettes 3 Chatons! Pas Lu!" Je pensais être le seul à me souvenir de ça mais voilà que Lu vient d'exhumer la fameuse marque tout récemment! Pourquoi? Mais c'est tout simple : pour que les gens de mon âge, la fameuse génération 30/40 ans qui l'ont connue étant gamin, s'en aille acheter un paquet en écrasant une larme nostalgique. 'Sont malins... Les 3 Chatons de mon enfance étaient plus mignons que ceux de maintenant, voyez leur site. Ça pue le Di$ney...

Au tour du BTP. Le camion des éboueurs existe encore et est énorme. Il a juste changé de couleur. A offrir à un gosse, ça doit être bizarre. Ce métier a toujours la même sale réputation qu'avant. Pourtant, un éboueur est 1000 fois plus utile qu'un trader.

Ah les Playmo-Space! J'ai déjà raconté ici ma rencontre avec deux d'entre eux.

Petit catalogue d'époque provenant d'une grosse boîte.

Tout pour la parfaite petite famille heureuse...

Après la reproduction, il faut s'occuper de sa tribu...

Bouygues présente...

C'était avant Urgences tout ça...

Tout pour les petits garçons!

Les véhicules schmoutent bien les années 70/80...

Lors de ma dernière année au primaire, en CM2 donc, je dealais des Playmobils avec un type de ma classe. C'était à celui qui en avait le plus. J'avais pu récupérer, en mentant effrontément, des personnages issus d'une boîte de la Guerre de Sécession, quelques cow-boys et même deux chevaux, dont un n'avait pas de selle! Pour faire asseoir le Playmobil dessus, c'était pas simple...

Visages pâles ou indiens, on pouvait choisir son camp.

Encore des Playmo-Space, dans un trip très colonisateurs et terraformers...

Star Wars est passé par là.

Alors ça... Je peux le dater précisément: 1979. Je le sais, j'en ai eu. Le truc était simple: des Playmobils vierges, tous blancs, et des feutres pour les colorier. Le problème, c'est que la pub était plus chouette que la réalité. Lorsque l'on a moins de 10 ans, colorier un truc comme ça, c'est pas facile, et cela donnait des personnages le plus souvent ratés, bariolés et moches.

J'ai rapidement recyclé les feutres, qui étaient extrêmement puissants et dégageaient une odeur terrifiante, pour mes dessins même si l'encre ne laissait aucune chance au papier. Pour colorier du plastique, il fallait sans doute du chimique pur jus.

Scalpons les visages pâles!

Une boîte d'époque.

Toi aussi, coloris ton motard gay!...

- "Si vous ne me coloriez pas, le sergent me fait sauter la tête au canon..."

Un endroit est prévu dans la grange pour se pendre...

Grande révolution: les enfants Playmobil! Ce fut le début de déclinaison du bonhomme qui allait changer de plus en plus par la suite.

Dumbo s'énerve...

Pauvre Jacques De Molay...

La photo en haut m'a rappelé que j'avais eu une caméra Playmobil, sur son pied.

Allons zigouiller du sauvage et voler leur or!

Sergent Thénardier, pour vous servir...

Roulant? Je pige pas bien là...




Comme de juste, on termine par les OVNIS et autres contrefaçons plus ou moins évidentes. Voici les Play-Big, une insolente copie. Mais c'est en voyant le logo de ces Play-Big, en bas de cette pub, que je me suis souvenu en avoir eu... Ils étaient plus grands que les Playmobil et plus solides. Les accessoires étaient également de meilleure qualité et la collection comportait des personnages avec des visages tristes ou en colère, ce qui n'existait pas chez Playmobil. Un post de vieilles pubs leur étant consacré se trouve ici.

Les Airgam Boys furent des Playmobil espagnols, très célèbres là-bas. J'ai retrouvé ce scan voilà deux ans, et ça m'a foutu un énorme coup dans la gueule de la figure! J'ai eu ce coffret complet en 1981, offert par un oncle friqué. Trois "gentils" et trois "méchants" et tous avec leurs propres véhicules. L'antagonisme même! J'y ai joué des heures et des heures durant, c'était formidable. Un des trucs que je n'oublierai jamais non plus là-dedans, était le secret du personnage féminin. J'ai cru qu'elle ne pouvait se baisser contrairement aux autres. Mais un soir, en forçant, les jambes se sont débloquées et sous sa jupe, elle m'a montré un porte-jarretelles mauve! Ça m'a plus que surpris à l'époque. Surtout sous un scaphandre spatial... Si quelqu'un a ce personnage et peut faire une photo, je suis preneur!

Détail de ce coffret. Le vaisseau bleu m'a très souvent suivi dans le bain. La cabine se remplissait d'eau assez vite... L'espèce de jeep lunaire à droite avait son radar qui tournait lorsqu'elle roulait.

Le Playmobil le plus modeste du monde! Son bras tendu ainsi me rappelle des souvenirs de pyromanie enfantine... J'aimais les passer à la flamme d'un briquet et voir une petite volute de feu bleu grimper doucement sur ce bras, le consumant petit à petit, sans bruit, avec juste le plastique qui bouillonnait. C'était joli et ça sentait bon. Mais non, je ne suis pas un fou dangereux...

11 commentaires:

  1. Ah ah, ça rappelle effectivement de très bons souvenirs ! :) J'étais accro aux Playmo-Space !
    Bravo pour ton blog, terrible !!!

    RépondreSupprimer
  2. Chouette article,j'aurais tout aimé possédé mais faut vraiment de la place, même aujourd'hui adulte j'image mal la place que cela prendrait (hors des boites bien entendu)

    RépondreSupprimer
  3. Clair! Le type qui se met à collectionner l'univers Playmobil, il a intérêt à vivre dans un château...

    RépondreSupprimer
  4. Ah les Playmobil... Comme pour les Lego, j'ai eu quelques belles pièces: les Indiens, la cavalerie renaissance, la diligence, le bus scolaire, la jeep de safari, l'igloo, la balançoire et le tourniquet/toboggan qu'on peut voir dans tes photos. Pas vraiment assorti tout ça, mais ils m'ont valu de belles heures de jeu.

    Tiens, le plombier a une salopette imprimée, à l'époque les costumes étaient juste des accessoires à clipser... on peut voir que Playmo Space avait son R2-D2 et le bateau pirate son Banania, l'ancien est bien mieux en passant (le bateau pas Banania, quoique...)

    C'est vrai que les catalogues avaient de quoi nous faire baver. Pour moi, c'était la maison Belle Epoque (réservée aux gosses de riche), surtout parce que je kiffais le mobilier qui allait avec, et le bateau pirate (évidemment)... j'étais pas au courant de la gamme Space, mais elle m'aurait probablement tentée aussi à l'époque, vu que je ne manquais jamais Ulysse 31 et ce genre de séries (me suis même payée l'intégrale, chacun ses vices...). Quand on pense aux merdes auxquelles les gosses ont droit aujourd'hui, on peut se dire qu'on a été chanceux.

    RépondreSupprimer
  5. Rhoo y'a des fous... http://playmolocle.romandie.com/post/10072/77177

    RépondreSupprimer
  6. Purée, les Airgame, j'ai eu le coffret aussi. Et effectivement, tu viens de me rappeler le coup du porte-jarretelle et des bas.
    A l'époque, j'en avais déduit que les espagnoles étaient de sacrés coquines :-D

    RépondreSupprimer
  7. Les play big avaient surtout des jambes indépendantes et (sauf erreur de ma part) des chevilles ed des poignets.

    Les poignets étaient utiles mais le reste n'avait aucun intérêt, à part passer 1/4 d'heure à les manipuler chaque fois que l'on souhaitait les mettre debout.

    RépondreSupprimer
  8. Je trouve que l'ancien bateau pirate avec son château plus imposant en jetait davantage.

    RépondreSupprimer