lundi 1 août 2011

SOUL OF CHOGOKIN GX-58 SPACE BATTLE SHIP ANDROMEDA - BANDAI



Le Yamato. Ce bateau est plus que ça pour les Japonais. C’est un symbole d’un passé glorieux, lorsque le Japon dominait toute l’Asie et s’en allait botter le cul de l’Oncle Sam parce qu’il lui avait coupé l’approvisionnement en pétrole. Les déclarations de guerre ne tiennent pas à grand-chose…
Il ne faut pas croire que les Japonais ont honte de leur passé militaire. Ce ne sont pas les Allemands. La seule honte qu’ils éprouvent est celle de la défaite, mais leurs exactions dans le reste de l’Asie, rien à foutre ! Au contraire, c’était beau ! Massacres, viols, exécutions sommaires, esclavagisme etc. Le simple fait qu'ils ne veulent toujours les reconnaître près de 70 ans plus tard veut tout dire. Et puis pour eux, le reste de l’Asie n’est composée que de sous-hommes. Autant les tuer ou en faire ses domestiques… Cette mentalité est toujours d’actualité, il suffit simplement de se promener sur des bbs nippons pour voir la haine viscérale qu’ont les Japonais envers les Chinois ou les Coréens par exemple, et qui le leur rendent bien car chacun de ses pays a son quota de fondus nationalistes.
Le Yamato est le souvenir d’une paire de couilles coupées en 1945. En le regardant, c’est comme si les Japonais voyaient leurs organes dans un bocal de formol. Ça leur rappelle le temps où ils étaient, ou pensaient être, des hommes.

Les représentations du fameux bateau ne manquent pas et cela reste l’un des jouets/maquettes les plus vendus là-bas. Bandai s’est fendu de sa représentation dans sa collection Soul Of Chogôkin, ce qui est plutôt curieux. Quand on pense aux SOC, on voit arriver un robot taillé dans un baril de lessive, pas un vaisseau. Il aurait été plus logique de le mettre dans la collection Soul Of Popynica. Bandai doit avoir ses raisons.
Je ne connais rien du tout à la série Space Battleship Yamato de Leiji Matsumoto, je n’ai jamais vu un seul épisode. Il est rare que j’achète un truc dont j’ignore tout. A moins que le bidule ne m’évoque quelque chose. C’est le cas ici. Lors de la sortie de ce GX-57, j’avais regardé d’un coin d’œil ce gros bateau volant. Mouais… Joli mais bon… Il ne s’était pas passé en moi le petit déclic que j’adore, et redoute à la fois, et qui me signale que mon potentiomètre interne de « convoitise » vient de faire un bond. Par contre, lors de la découverte d’Andromeda, là, j’étais clairement dans le rouge, et pour une raison toute bête : il me rappelait l’Ombre De La Mort, le Death Shadow, le premier vaisseau d’Albator. Donc, acquisition !


44cm de long, c'est du sérieux.

Long nez.

275m de long en "réalité".

La chose la plus importante à savoir dans ce vaisseau, c'est que le die-cast est très largement minoritaire. Il n'est présent que dans le réacteur arrière, ici.

Et le nez blanc, là. Tout le reste, c'est du plastique. D'ailleurs, le vaisseau en lui-même est très léger malgré sa taille. Il ne faut surtout pas croire qu'il est comme le vaisseau de Queen Emeraldas, à savoir, tout en die-cast et pesant le poids d'un cheval mort. Pour installer le système électrique, et surtout le côté sonore, il a fallu faire de la place dedans et donc, le vider. Andromeda est assez creux quand on le prend en main mais ça ne veut pas dire que c'est du toc, loin de là.

Une très belle ligne.

Des reflets de machine sale, j'adore!

Ces putains d'ailerons... Y'en a partout! Ils m'ont bien fait chier à l'arrivée. On voit ça plus bas.

Lunettes seventies...

Les canons, un classique de Matsumoto.

Les tourelles sont toutes mobiles et indépendantes les unes des autres.

La cabine, autre classique.

Feux arrières...

Imaginez la poussée...

Rien à voir avec l'autre et son armure rose à nichons...

Y'a du blindage...

66,2m de haut, toujours en "réalité"...

Y'a un style Matsumoto pour ces vaisseaux et cela m'a façonné l'oeil.

Vous voyez la tache blanche sur l'aile? Souvenir du déballage... J'explique plus bas.

Avant même de le mettre en marche, on sait qu'on va en prendre plein les mirettes.

Beaucoup de détails.

Devant les canons, six petits traits. Dessous, le haut-parleur.

Dans Albator, il y avait souvent des plans où l'Atlantis passait au-dessus des gens, c'était saisissant.

Comme de juste chez Bandai, un grand soucis du réalisme.

Je ne pense pas qu'il marche au bio-carburant...

Simple peinture, ça ne s'éclaire pas cette partie.

Ce petit coffre de pirate est en réalité une télécommande. Mais oui! Elle permet de déclencher les fonctions "son et lumière" d'Andromeda. Chaque bouton commande une ambiance (bataille, tirs de laser et décollage). Vous pouvez les écoutez à la suite en cliquant sur le play vert ci-dessous:


En combinant le gros bouton central et les petits, on déclenche les musiques martiales de la série. Vous pouvez les écouter ci-dessous. Les noms de ces musiques sont, dans l'ordre, Andromeda, décollage + assaut, sortie de la flotte de l'Empire des Comètes, Ai No Melody. Merci à Julien pour la traduction.

Bien évidemment, une démonstration visuelle sera toujours plus convaincante.
Second effet, on lance le premier et on appuie une seconde fois très vite sur le même bouton.
On ne pouvait laisser passer le coup des réacteurs.
Le socle est livré avec deux pieds pour exposer le vaisseau, soit à l'horizontal ou incliné.
Ça jette bien comme ça.
Il prend son envol.
Il s'approche...
Avant sa réception, je me demandais comment j'allais pouvoir le caser celui-là... Surtout qu'à ce moment-là, je n'avais pas encore eu mes deux vitrines supplémentaires.
J'aime beaucoup cette pose mais bizarrement, je l'expose à l'horizontal.
Si ça ne vous donne pas envie de l'acheter ça...
Il rentre au port...
Goldorak pourrait le vaincre? Quelle question! Goldorak est invincible, même cet alcoolique de Bernard Minet le disait!
Quelques photos bonus une fois le soleil couché.
Vous pouvez en retrouvez d'autres ici.
Faut vraiment que je vous aime pour vous faire des photos comme ça. J'ai eu très peur qu'il ne glisse pendant que je lui flashais le bide.
On devine un compartiment. Que va-t-on y trouver? Des armes? Des clandestins tunisiens? De l'or nazi?...
Un service trois pièces...
L'interrupteur. On peut le laisser en mode "on", le système s'arrête tout seul au bout de 3mn d'inactivité. Pour le redémarrer, il faut l'éteindre et le rallumer. Le vaisseau reçoit assez bien les ordres de la télécommande, qui ne doit pas être bien puissante pourtant.
Un logement vide, classique dans ces vaisseaux, pour y mettre les petits appareils livrés avec. L'Atlantis et le Shin Seiki Gohkin en avaient un également.
Le logement des piles. Deux ici et deux pour la télécommande. Il est gourmand... Je ne me souviens plus si des piles étaient livrées avec le vaisseau. En tout cas, il n'y en avait pas pour la télécommande. J'ai fait les premiers tests avec des piles à bout de souffle et certaines fonctions lumineuses et sonores ne se faisaient pas à cause de ça. J'ai cru un moment que le vaisseau était bousillé, mais une fois avec des piles neuves, music and lights!
Les petits vaisseaux, les Cosmo Tiger II.
Verso. Y'en a quatre de chaque, à exposer sur le socle.
Avec sa boîte, visible ici.
A l'arrivée. Notez le paquet-cadeau, arme dissuasive anti taxe douanière mis au point par mon postier. Pour l'instant, ça marche.
J'ai failli ne pas l'avoir ce paquet. Le livreur sonne chez moi, je lui indique mon étage et ma porte. Il faut deux minutes maxi pour monter chez moi. J'attends 5mn. Rien. Bizarre. Je regarde par la fenêtre, sa camionnette est toujours là. Bon. J'attends encore 5mn. Toujours rien. Qu'est-ce qui se passe là? Mon interphone ressonne. C'est le livreur, il me dit qu'il n'y a personne chez moi... C'est quoi ça?? Enervé, je lui dis de rester en bas, je descends. J'arrive. Je le vois. Et là il me sort: "Ah d'accord, vous venez de ce bâtiment là! Moi je suis allé dans celui d'à-côté..." C'est-à-dire qu'il a sonné à la porte et l'étage du bâtiment voisin du mien... Il y aurait eu quelqu'un, cette personne aurait reçu gratuitement un beau cadeau en provenance du Japon et moi, je n'aurais plus eu qu'à pleurer... Je le regarde, assez consterné. Il s'excuse, me disant qu'il ne connaît pas bien le quartier. Allez, donne le paquet, le papillon à signer et casse-toi mec!
Une boîte qui jette.
C'est Noël à chaque fois quand je reçois un colis comme ça, un Noël enfantin.
Le socle.
Le vaisseau, englué dans le polystyrène. Notez les canons en haut.
On vire les "barres" et on commence son exhumation. Hélas, ça ne venait pas. Un des ailerons s'était pris dans les méandres du cercueil, ce qui explique la tache blanche sur l'aileron vu plus haut. Si j'avais forcé plus, il aurait pété. Si vous achetez ce vaisseau, faites TRES attention lors de son déballage.
Les petits ailerons dessus et dessous là sont aussi bien chiants car très pointus, ils s'accrochent partout.
Bon, allez, montage du socle en premier, parce que le vaisseau ne peut pas tenir sans.
La base.
Je pige que c'est une télécommande et je suis très surpris.
Piles LIDL, déjà bien fatiguées car issues d'une autre télécommande.
Ça s’emboîte parfaitement.
Harmonieux.
On met les supports.
Une fois le vaisseau sorti, on le pose et c'est là qu'on a une érection...
J'ajoute les canons de suite. Le montage est terminé. Déjà?? Ça change des autres SOC.
Deux bonus, une fois dans la vitrine. En biais, pas le choix vu sa taille. En version horizontale.
Et décollage. Un très beau vaisseau comme je les aime.

1 commentaire:

  1. Wow, splendide, ça me redonne très envie de choper le Yamato plus tard dans l'année. Les deux Wave Motion Guns son superbes une fois allumés !
    Ca me donne envie de revoir la série tiens (très étonnante en passant, beaucoup moins niaise et militariste qu'il n'y parait)

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