mercredi 24 octobre 2012

L'OCARINA DE STELLI



J'ai revu l'intégral d'Albator 78 en 2004, grâce aux DVD d'un pote, et après des années sans en avoir vu un seul épisode, mis à part des bouts dans l'émission "Génération Albator" à la fin des années 90. A son visionnage, je savais que j'allais manger gras question nostalgie mais probablement pas à ce point-là. J'ai véritablement été mis K.O. dès le début par la musique lancinante de l'ocarina de Stelli. J'avais oublié ce truc. Dès les premières notes, un énorme flot émotionnel venant tout droit de 1980 m'est remonté jusqu'à la gorge. Ça m'a foutu les boules à un point, vous ne pouvez pas savoir... Et tout ça dans un curieux mélange d'horreur sur ce temps qui passe, et de bien-être comme lorsque l'on retrouve quelqu'un de cher après des années d'absence et que l'on croyait perdu à tout jamais.
Cette impression ne m'a jamais vraiment lâché à son écoute. Alors, de la même manière que je refuse de revoir Le Tombeau Des Lucioles, parce que sinon, je pleure comme une gamine, j'évite d'écouter cette mélodie, elle me déprime bien de trop.

Cette mélodie, resservit quasiment en boucle dans la série, jusqu'à en devenir insupportable, est une composition française d'Eric Charden.


L'original, qui ferait tirer les larmes à un nazi.


La version française réorchestrée et plutôt jolie.


Et en bonus gourmand, la version Bioman... Ici, la VF....


Et là, la VO. Je vous gâte.

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