jeudi 11 octobre 2012

SOUL OF CHOGOKIN GX-61 SAIKYO ROBOT DAIOJA - BANDAI



J’ai connement loupé le GX-53 Daitarn3 en 2011. A l’époque, j’avais le choix entre lui ou le GX-58 Andromeda. Pas facile. Ayant été pas mal gâté à ce moment-là en robots, j’avais opté pour le changement et choisi Andromeda. C’est pas que je le regrette, c’est un bel engin mais un peu cher pour ce que c’est. Les vaisseaux Aoshima, comme l'Atlantis ou le Shin Seiki Gôkin de Queen Emeraldas, ont quand même une autre finition que ceux de Bandai. Ils sont moins toc.
Daitarn3 est donc resté en travers de ma gorge pendant quelques temps. Plus disponible à La Cité Des Nuages depuis un bail, hors de prix dans d’autres boutiques françaises, fuyant le marché de l’occasion et comme mon juteux crédit japonais n’est plus qu’un souvenir, je me suis donc fait une raison et me suis assis dessus. Et s’asseoir sur un robot plein de piques et d’éventails, ça fait mal.


Il faut croire que Bandai a senti ma contrariété car ils ont plus ou moins décidé de me donner une sorte de seconde chance en sortant Daioja. Pourquoi « plus ou moins » ? Simple, c’est quasiment un clone de Daitarn3 une fois monté. Les épaulettes, le plastron sur la poitrine, la gueule etc. Certains diront que les créateurs de ces robots ne s’étaient pas trop foulés mais quand on regarde ceux de Go Nagai, là aussi, c’est presque toujours les mêmes. Quand on tient un concept qui marche au Japon, on ne le lâche plus et on le ressort avec très peu de différences. A ce propos, le prochain SOC sera sans doute Trider G7, et il a encore la même gueule que ses deux copains précédents...
Désireux de rattraper le cuisant échec de Daitarn3, je me suis précipité vers Daioja, que j’ai précommandé de suite. Après quelques mois de patience, il est finalement arrivé chez moi et ce fut un beau moment, comme seul un Soul Of Chogôkin peut offrir.


ACE REDDER

Comme pour Daltanious, on commence cette review par les différentes parties composant le robot complet. Pour Daioja, ce sont trois petits robots. Voici le premier, le rouge, appelé Ace Redder.

14cm de haut.

Les couleurs criardes trahissent de suite son époque, tout début des années 80.

Une bonne dose de die-cast mais essentiellement du plastique.

Avec un tel plastron, on ne peut pas le louper...

Ace Redder, le seul robot ayant une zigoubite et des testicouilles bleues!

Beaucoup d'articulations ne veut pas forcément dire "souplesse"... Il est surtout articulé pour se transformer, assez peu pour lui donner des poses.

Les encoches, articulations et trappes apparentes trahissent de suite le côté "transformers". On voit ça en détail plus bas.

Bon, un peu raide mais pas tétraplégique non plus.

Il danse assez bien.

Mais le côté raide ne permet pas vraiment de le faire courir ou se battre comme on voudrait. Atlaus, le petit robot de Daltanious avait le même problème.

Ace Redder a sa propre arme: le Ace Saber, avec son étui svp!

L'étui se fixe solidement sur le côté.

Sorti de ça, c'est pas l'éclate ce robot.


AOIDER

Aoider est le second robot. Il m'a posé des problèmes durant cette séance de photos.

Pourtant, il semble sympa comme ça...

Vous commencez à comprendre?

Il a un problème d'articulation aux genoux. Il n'y a aucun dommage ni malfaçon, c'est juste des articulations mal foutues.

Malgré sa dose de die-cast, il est plus souple qu'Ace Redder quand même.

C'est le plus solide des trois.

Ces articulations aux genoux craignent. Il est bancal. J'ai cru que ça venait d'une mauvaise manip' de ma part mais j'ai tout essayé, ça vient pas. Il faut dire que ce robot est celui qui se décortiquera le plus pour la transformation.

On voit le coup des ailes plus bas, un truc vraiment cool.

Tu ne gagneras pas le 100m toi...

Deux armes sont fournies pour Aoider, Une hallebarde séparable, la Spear Axe, et un flingue et son holster: le Beam Gun.

Comme pour l'étui de Ace Redder, l'étui se fixe sur le côté.

Le flingue rend vraiment bien.

Un petit effet d'explosion sortant du flingue aurait été le bienvenue.

Un grand classique que cette photo du gondolier...

Sympa mais pas génial, surtout à cause des genoux qui font chier.


COBALTER

Cobalter est le troisième larron du groupe.

C'est le p'tit gros de la bande...

Lui, il tient bien.

Prédominance du plastique ici aussi.

Va falloir te mettre au régime...

Celui-là aussi va salement morflé pendant la transformation...

Les ailes, bientôt...

Du solide.

J'aime sa tronche, il me rappelle Anterak 49.

Lui aussi est membre du club des hémiplégiques... Les poses sont assez limitées.

Une arme est livrée, le Hammer Stick, et un bouclier.

Pour qu'il tienne son bouclier, il faut mettre le capuchon d'abord.

Voilà, un joli couvercle de poubelle.

J'aime ce bouclier à pointes.

Bon, ces trois robots sont sympas mais ne m'éclatent pas vraiment en eux-mêmes. Trop raides, jolis mais pas magnifiques, plutôt petits et sommaires. C'est pas génial. je ne voulais pas me faire chier à les flasher dans 10 000 poses différentes, sachant très bien que, même en zappant ça, j'en prendrai pour 200 photos au moins pour cette review (206 pour être précis) vu tout ce qu'il y a à faire question transformation et armes du grand robot. Alors, j'ai écourté pour les petits.

Alors on termine sur eux avec une petite photo de groupe.

Et on attaque la transfo juste après.

Regardez-les bien...

...car ils vont beaucoup changer!

On tourne la page des petits robots et on attaque la transformation en Daioja. On commence par former la tête. Pour ça, on prend Ace Redder.

On le débarrasse de son étui et de ses ailes dorsales.

On rentre les mains fermées et on remonte les bras.

On le tourne et on ouvre les jambes arrière.

On "range" les pieds dedans et on referme.

On remonte ces mêmes jambes.

On sort les bras et on les plie pour les mettre dans le logement prévu après avoir baissé l'opercule. Ça se rentre sans trop forcer.

Comme ceci.

Bon, vous avez une sorte d'Ace Redder en version compact mais toujours avec son service trois pièces bleu...

Déployez ses "oreilles".

Etirez-les et installez-les sur ses épaules.

Relevez ses cornes de cerf qu'il a dans le dos et fixez-les à sa tête.

Il commence à ressembler à quelque chose.

Pliez les jambes comme ceci (admirez au passage l'axe en acier composant le coeur de ce robot, il est hyper solide) puis rabattez-les vers le haut dans son dos.

Comme ceci.

Otez son plastron, tournez la "pièce d'or" et changez ainsi son logo d'as de pique en machin de hippie.

Remettez le plastron, votre Ace Redder est prêt. Mettez-le de côté.

Au tour d'Aoider de se faire déboiter.

Faites tomber les ailes et le flingue.

Ouvrez les épaules.

Rentrez les mains et ces putains de jambes de merde...

Couchez-le et virez ses semelles.

Comme ceci. Vous voyez des pignons dessous.

Fixez les mains géantes de votre choix dessus.

Baissez sa cravate...

...tournez le logo et remettez-là.

Là, gros truc, tirez sur le haut des jambes et sortez-lui les tripes. La tête rentre dans le corps.

Otez le tuteur en H qui permet de garder les jambes bien jointes.

Relevez les bras.

Faites-les entrer dans le col en les pliant.

Soulevez les pans de la "jupe" sur les côtés. et tournez-les vers le haut. Attention, le côté rouge devra être visible et non bleu pour la suite. Non pas que ça soit indispensable mais c'est une question d'harmonie des couleurs et de respect du robot final.

Ecartez les jambes comme ceci.

Puis rabattez-les sur les côtés.

Retournez le tour, vous avez le corps et ses bras quasi complets.

Dernier détail, déployez sa braguette bionique. Dès que c'est fait, faites comme en cuisine: réservez! Mettez-le de côté avec Ace Redder.

Dernier robot à s'occuper: Cobalter.

Enlevez les ailes.

Faites-lui pencher la tête façon Rainman...

Puis tronçonnez-le à vif! Ça fait toujours son effet ce genre de truc, c'est comme le vaisseau de Daltanious.

Ouvrez le compartiment dans sa poitrine...

...et rangez-y sa tête dedans.

Refermez le compartiment.

Même topo pour l'autre partie, en tournant le logo côté pile.

Allongez l'une des parties.

Débarrassez le pied de sa grosse semelle.

Rabattez le pied.

Pliez le bras.

Déployez sa future genouillère et appliquez-la sur la jambe.

Emboîtez le bras dans le logement désormais ouvert. Il faut que le haut du poignet ressorte une peu. Le bras étant assez flexible, les corrections peuvent se faire ensuite.

Sortez la petite plaque...

...et rabattez-la sur le haut.

Vous avez une jambe complète.

Faites la même opération pour l'autre partie afin d'avoir la paire.

Bon, on s'attaque à l'assemblage. Prenez Aoider et fixez-le dans les jambes.

Clic clac!

Si tout est bien préparé dès le début, ça s'emboîte tout seul et dans un délicieux bruit de fixation. Si ça coince, vous avez mal fait un truc.

Prenez Ace Redder.

Insérez-le dans le logement du haut.

Les jambes sont une sorte de "sac à dos", ce ne sont pas elles qu'il faut mettre dans le logement.

Bon, pour compléter parfaitement la chose, on peut construire les ailes de Daioja à partir de celles des trois robots. Commencer par inverser les ailerons de celle de Ace Redder.

Tournez celui de Cobalter.

Mettez les trois ailes de cette façon.

Et emboîtez-les!

A la sortie, un bon gros vaisseau bien clinquant et ringard. C'est le Jet Wing.

Les attaches dessous trahissent ce à quoi il sert.

Le vaisseau est très léger mais ça ne l'empêchera pas d'être le poids de trop...

En effet, les ailes se fixent sur le "sac à dos" de Daioja, qui sont les ex jambes d'Ace Redder. Or, ça + les ailes, c'est de trop et le robot peut basculer en arrière, ce qui pourrait avoir des conséquences assez dramatiques vu son poids.

De plus, c'est bien trop mastoc. Mais Bandai pense à tout!

Vous pouvez retirer ce "sac à dos".

Abaissez l'axe d'acier.

Séparez les deux parties.

Et fixez simplement les ailes. Le "sac à dos", laissez-le dans la boîte, c'est mieux comme ça. Là, plus de problème d'équilibre.

La transformation n'est pas encore terminée. Vous voyez tout ce bordel? Ce sont des pièces supplémentaires à fixer sur le robot, pour lui donner un aspect plus massif.

On commence par les pieds. Quatre pièces entoureront chaque panard.

Au premier plan, les pièces fixées, et à côté, sans.

Ces pièces se fixent comme les fameux brodequins.

Les deux sont faits.

Passons au bras. Un trou pareil ne peut demander qu'une pièce.

Paf! Deux grosses épaules!

Même chose pour les épaulettes.

Et voilà, notre Daioja est complet. Un sacré bestiau et nettement plus bandant que les trois petits robots.

Et pour ceux qui n'aimeraient pas sa gueule, on peut arranger ça. Retirez la tête.

Un second visage, avec bouche ouverte, est livré. Ces visages se remplacent très facilement, contrairement à ceux de Raideen, que je n'ai JAMAIS pu changer.

Pas mal aussi comme ça.

Un robot chanteur...

Faisons le tour de la bête.

29cm de haut.

844gr, je l'avais pesé ici.

Pas de problème d'équilibre.

Coloré.

Une bonne tête.

Le blason ne m'a laissé aucune chance question traces de doigts...

On a du mal à croire qu'il y a trois petits robots là-dessous...

Pas prêt de tomber...

On est dans la démesure.

J'ai laissé ouvert le clapet de l'aile pour ces photos, tant pis.

Même de dos, il assure.

Les boutons sur le haut des jambes servent à libérer le corps si l'envie vous prenait de vouloir revenir aux petits robots.

Comparaison avec notre dieu à tous, Goldorak du GX-04S.

Bon, vu sa taille et sa construction, il est clair que Daioja ne va pas non plus être prix de gymnastique mais on est habitué avec les Soul Of Chogôkin depuis quelques temps et c'est déjà plus pardonnable.

Chaque doigt de la paire de mains par défaut est articulé, pouce inclus.

Le présentoir pour toutes les armes. Un présentoir réellement magnifique comme vous allez le voir.

En plus de la paire de mimine articulée, trois autres sont livrées et très classiques pour ce genre de robot: poings fermés, mains ouvertes et poings pouvant recevoir des objets.

On l'a vu plus haut lors de la transformation, c'est un solide piton qui permet de fixer les mains.

Mains en caoutchouc dur, solide mais souple en même temps.

Fulguro...

Les mains préhensiles peuvent tenir de jolies choses...

La preuve! A gauche, son bouclier, énorme (10cm de long), et à droite, son épée, encore plus énorme. C'est Daioja qui a la plus grosse de ma vitrine!

On retire le pommeau du bouclier...

...et on le fixe sur la lame.

Une épée de 25cm de long! Pas simple à caser dans une photo.

Accroche-toi Link!

Avec les deux mains jointes, ça fait son petit effet. Cette épée a un nom japonais avec 4155 kanjis différents, j'ai eu la flemme de traduire exactly mais ça veut dire en gros "l'épée éclair".

Pour respecter l'anime, lorsque Daioja se sert de son bouclier, on vire son plastron, forcément puisque ce plastron est ce bouclier, avec juste une poussée de croissance soudaine...

Deux façons de le faire porter par le robot s'offre à vous. Soit vous le fixer au bras grâce au "brassard" ci-dessus...

...que vous installerez ainsi...

...puis comme ceci.

J'aime moyen.

Soit vous vous servirez de la poignée...

...à fixer ainsi...


...pour obtenir ce résultat.

Much better!

Vous voyez ces deux couteaux à poisson? Ce sont les Daioja Clubs! Bizarre d'appeler "clubs" des lames mais bon...

Tremblez cabillauds et thons rouges!

Il reste une arête là...

En réunissant toutes les armes longues des petits robots, on obtient un truc immense.

Le Daioja Javelin! Vous me pardonnerez, j'ai oublié de le mesurer et s'il faut que je ressorte tout... On doit pas être loin des 36cm là...

Encore un exploit à caser tout ça dans une seule photo... Dommage que la lumière m'ait trahi. Y'a toujours quelque chose.

Le présentoir nous réserve aussi des surprises. Enlevez les espèces de skis nautiques qui forme le contour de la plaque.

Puis dépliez le présentoir! Je sais, ça surprend!

Fixez les skis sur les côtés afin d'assurer la stabilité de la chose et voilà un superbe décor de fond pour votre robot!

Putain de lumière...

Comme tous bons robots, Daioja tire à l'arc... Il a pour cela son Daioja Beam Bowgun.

Hunger Games, c'était de la rigolade à côté!

Bonne pose.

Le présentoir plein à craquer.

Verso.


Il est plein uniquement si vous avez débarrassé le robot de toute sa quincaillerie (épaulettes, moon boots etc.)

La plaque. SAIKYO ROBO DAIOJA.

Robot + présentoir + boîte.

A l'arrivée, dans son lit de chips.

Verso de la boîte. Comme toujours, une mise en scène de photo qui donne envie.

Deux grosses boîtes, une en polystyrène contenant les trois robots, et l'autre transparente avec tous les accessoires.

Ouverture de la boîte des robots. Tout va bien.

La notice, très fournie.

Les premières pages. On a encore affaire à une équipe de nigauds clichés...

La version animée.

Déballage. Aoider avait les ailes flottantes...

Sans capote, c'est quand même mieux...

Voilà le résultat que je devais obtenir...

Le présentoir m'a de suite taper dans l'oeil.

Une fois déplié, j'ai vraiment couiné! Et si vous le retournez, ça fait table de pique-nique!

15mn de manipulations complexes plus tard (la première fois est toujours la plus longue pour les robots...), Ace Redder était plié.

Je tire sur les jambes d'Aoider, comme il est dit sur la notice, et je découvre qu'il porte un slip en plastique!

Cobalter n'a pas moufté non plus quand j'ai fait de lui des bottes de sept lieues.

Premier assemblage.

Pas trop mal mais il manquait encore les parties séparées.


Daioja : - C'est normal qu'il nous flashe en photo comme un touriste japonais ce mec?
Daltanious : - T'inquiète pas, on est tous passé par là...

8 commentaires:

  1. Autant j'hésitais avant le review mais maintenant c'est sûr, je ne me le procurerai pas. Plus ça va et plus je deviens un maniaque du vaisseau, et il a pas de mode vaisseau et c'est ce que je préfère par dessus tout, comme avec le Daïtarn. Les 3 robots sont assez laids, etc. Trider G7 aura, lui, un mode space ship qui ne me fera pas hésiter du tout.

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    1. C'est un beau robot quand même une fois assemblé. Les petits sont comme Atlaus de Daltanius.

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  2. Ouais mais même Daltanious il a un mode vaiseau :)

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  3. Bon allez, on remet les compteurs à zero.
    T'es jaloux de mon Daïtarn, je le comprends parfaitement, car je suis hyper jaloux de ton GX-31V Voltes, qui fait des véhicules géniaux et qui est devenu littéralement inabordable. Même le GX-31 d'origine est devenu cher. Et je jette aussi un œil humide sur Ideon. Ce robot est tout simplement génial.

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    1. C'est vrai qu'il est bien Voltes. Lui, Combattler et Daimos, c'est vraiment trois de mes robots favoris. Pour Daitarn3, si je l'avais vraiment voulu, je l'aurais eu, il était en vente à 150€ l'an passé sur le site de Bandai France. Si ça m'avait vraiment démangé, je l'aurais acheté mais bon... En fait, c'est plus de l'orgueil et de la convoitise qu'autre chose. De toute façon, là, je ne saurai où le mettre vu que mon étage de robots est plein à craquer. Je compte refaire des photos de mes vitrines avant la fin de l'année, patience.

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  4. Vire tes bustes horribles et ça fera de la place.

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  5. Un robot formidable à la transformation superbe. Cependant je trouve moi aussi qu'il lui manque un quelque chose. Trider G7 lui ressemble ça en est fou, mais sur le dessin je le trouve plus stylé. Hâte de voir son SOC.

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