Pas la peine de revenir sur le film The Amazing Spider-Man de 2012, je me suis suffisamment mis les doigts dans la gorge comme ça afin de lui vider dessus ce que j’avais dans les tripes à son propos. Remake inutile, erreurs de casting à foison, ennui profond, moteur de recherche Bing… Comme pour The Dark Knight Rises, je ne l’ai même pas gardé. C’est dire.
Néanmoins, comme disait Michael Jackson, même si le film est une daube à mon sens, quelques pièces furent achetées dessus. Spider-Man restera toujours un classique pour moi, même avec un costard digne d’une combinaison de ski. Il se passe la même chose avec Iron Man 3 en ce moment. Armure naze mais bon, il reste le personnage, alors…
J’avais vu cette figurine Marvel Select du Lézard lors de mon épopée sanglante au Disney Store des Champs afin d’aller chercher le Spider-Man web blast. J’avais été stupéfait par sa taille mais surtout par son bon aspect contrairement à ses autres représentations disponibles à ce moment là. Même si cet ennemi m’avait dès le début fait une mauvaise impression dans les trailers, la figurine, elle, était plutôt bien fichue. J’en avais donc gardé une bonne image qui persista après le visionnage du film.
Il faut croire que les figurines du reptile ne se sont pas vendues derche car on la trouve à moins de 20€ sans aucun problème. Lors de ma dernière razzia de Marvel Select, je l’ai ajoutée à mon panier.
22 cm de haut.
316 grammes, elle est assez massive pour sa forme.
Tout cela est articulé évidemment, on revient dessus.
Le problème vient lorsqu'on a connu le Lézard du comics. Là, c'est pas un lézard mais un homme-dinosaure et il existe déjà, il s'appelle Stegron. Plus drôle encore, on les a déjà vu se bastonner tous les deux. Le lien de parenté n'est pas innocent à mon avis.
Un aspect reptilien, forcément.
Très bon paint-job.
Des écailles.
La queue est utile dans l'équilibre de la figurine.
La figurine est très réussie. Le problème, c'est que cet ennemi ne l'est pas dans le film. C'est très paradoxal. On peut faire une comparaison avec l'Abomination dans le film Hulk avec Edward Norton.
Vu les origines de ce film, peut-être que l'aspect dinosaure était fait pour contenter le public japonais, un petit air de Godzilla...
Pieds articulés mais comme il se tient sur le bout des pattes, il peut tomber. La queue équilibre tout ça.
C'est une belle figurine d'un personnage raté.
Ni zigoubite, ni testicouilles. Il a dû les laisser dans sa blouse blanche de chimiste...
Queue articulée.
Queue râpée. Allez savoir ce qu'il en a fait...
La figurine se tient très bien.
Vous avez remarqué? Une main a quatre doigts et l'autre cinq. En fait, la main à quatre doigts en a bien 5 mais les deux du milieu sont joints en un seul. Peut-être est-ce un clin d'oeil lors de sa transformation? J'ai oublié si ce détail arrive dans le film.
On peut lui filer de très bonnes poses.
Comme le linge, les araignées, ça s'étend...
La preuve.
Belle prise!
A l'arrivée, grosse boîte.
Verso, avec le petit rappel des deux versions de Spidou.
Un lézard dans un bocal...
Il ne risque pas de s'échapper...
Une figurine paradoxale. Un ennemi sans intérêt et raté dans le film mais une superbe représentation en figurine. Curieux.
Cowabunga.
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