lundi 11 novembre 2013

SOUL OF CHOGOKIN GX-62 DANGUARD ACE - BANDAI



Depuis près de trois ans, la gamme des Soul Of Chogôkin de Bandai est montée en puissance. Les pièces étaient de plus en plus grandes, grosses, chiadées et, évidemment, chères ! On l’a vu sur ce blog avec les reviews des GX-53 Daitarn, GX-59 Daltanious ou GX-61 Daioja, sans parler du Mazinger DX-01. Ça semblait être devenu la norme : des robots de 30 cm, aux accessoires multiples et aux transformations compliquées.
Mais si on gagnait en quantité, quelques voix s’élevaient pour dire qu’on perdait en qualité. Il y avait de moins en moins de die-cast et de plus en plus de plastique. Il est vrai qu'à produire, ça revient moins cher. On en venait à regarder nos vitrines avec nostalgie devant les "petits" Mazinger ou Getter Robo du passé, avec leur carrosserie métallique brillante.

Bandai est une boîte comme une autre et elle souffre de la crise. Avec la raréfaction de l'argent et du crédit, les gens se recentrent sur l'essentiel et le loisir et autres gougouilles secondaires passent à la trappe, même si certains diront que pour les conneries, les gens auront toujours du blé, il suffit de voir les files d'attente devant un Apple Store lors de la sortie d'un "nouvel" iPhone/iPad. Mais tout de même, Bandai ne va pas si bien que ça et a décidé de réduire ses sorties de SOC à un ou deux par an, pas plus, et surtout de revenir à quelque chose de moins grandiloquent, sans doute pour réduire les coûts de production.



Vu que l'animation n'est jamais passée par chez nous, Danguard Ace ne m'évoque rien chez moi. Pourtant, je l'avais déjà aperçu il y a de ça bien longtemps, dans une pub pour les Shogun Warriors, en compagnie de ses copains Com-Battler V et autres Raideen. Mais surtout, je l'ai loupé en 2011 dans sa version produite par Yamato. C'était le temps où, avec l'un de mes sites japonais, désormais mort pour cause de mariage, maternité et retraite anticipée de la gourde vedette, je raflais du crédit chez Amazon que je claquais intégralement en robot japonais, et je comptais bien ajouter à ma collection naissante ce grand gaillard, dans sa version "metallic" en plus, mais hélas, il m'est passé sous le nez et vu que c'était le dernier... Tout est raconté ici. Les écrits restent.
Dans sa grande bonté, Bandai rattrape le coup, presque trois ans après, en proposant un SOC sur lui et "comme avant", à savoir un robot de taille classique sans trop d'accessoires, et surtout avec une majorité de die-cast.



18,5 cm.


372 grammes.


Normalement, il n'a pas d'ailes dans sa forme "classique", on les mets uniquement quand il décolle, un peu comme le Jet Scrander de Mazinger, mais j'ai préféré faire les photos avec, je le trouve plus beau ainsi. On verra plus bas qu'un "cache" est prévu en cas d'ablation des ailes.


On évite les couleurs jaune ou verte pour du classique rouge, bleu et argenté.


Beaucoup de die-cast sur ce modèle, ça fait plaisir. Torse, épaules...


...haut des jambes et pieds.


Les ailes se déplient, on voit ça après.


Construction solide.


Et un bel aspect, presque crédible. Pas de gueule de lion sur la poitrine ou des skis aux pieds.


Les articulation sont dans le plus pur style SOC, solides et cliquantes.


POUM! POUM! POUM! POUM!


On n'est pas loin d'un Transformers avec une gueule pareille.


Comme Chloé, il cache des choses dans le corsage...


Un fauteuil roulant? Mais non, en fait c'est un système de train d'atterrissage dont il aura besoin tout à l'heure lors de sa transformation. En tout cas, il est livré comme ça.


Par chance, ça s'enlève.


Remplacez-le par le PULSAR CANNON.


Et en avant pour la destruction!


Mais revenons à nos moutons, attardons-nous (encore un peu plus...) sur les mains. Je sens que je vais avoir des problèmes un de ces jours moi à faire des signes de ce genre à mes robots. C'est une blague hein...


Par défaut, il est livré avec une paire de mimines articulées. Elles se plient et le pouce également.


Mais non, Danguard ne s'est pas déglingué le bras, ça se plie pour la transformation, on voit ça très vite.


Les trois autres paires de mains livrées, elles sont non articulées celles-ci.


Changement par cabochon.


Poings fermés.


Mains ouvertes.


Pratique pour tenir le casque.


Il a vraiment une tête à chapeau...


Détail des articulations des épaules. Du bon travail.


Mains permettant de tenir des accessoires.


Faisons tomber les flèches de son froc, les COSMO ARROWS. Il y en a deux paires dans la boîte. L'autre sert pour la déco sur le présentoir.


La tige grise se déplie.


Rejouons une scène que l'on connaît tous...


Décomposition du mouvement...


Assemblage. Les tiges ont des détrompeurs pour éviter de se planter.


Cette arme jointe s'appelle le DOUBLE SHAFT.


Comparatif de taille, avec Goldorak...


...et Daltanious. On peut quasiment en mettre deux l'un sur l'autre! Mais la leçon que nous donne Danguard Ace est que la taille ne compte pas pour avoir du plaisir...


Passons aux vaisseaux. Deux sont livrés dans la boîte, voici le premier, le SKY ARROW. Comparaison avec une pièce de 2€. Quand on sera revenu au franc, ça nous fera des souvenirs...


Joli petit vaisseau comme je les aime.


Fuselé et rapide.


Sur le dos.


La tête se sépare.


Le vaisseau décapité a plus d'un tour dans son sac. Le cockpit arrière se soulève...


...et se rabat pour former une nouvelle tête.


Second vaisseau, le GUARD LAUNCHER. Il se forme avec le casque du robot. Deux sont fournis dans la boîte, un fixe et un qui se déplie. Pour former le Guard Launcher, prenez celui qui se déplie puis le petit moteur à roulette.


Soulevez le cockpit puis introduisez le moteur par l'arrière.


Dépliez toutes ses petites roues et voilà.


La pièce de 1 centime d'euro démontre de la petite taille du vaisseau.


Petit moteur, petite poussée...


Le garage...


Bon, on passe aux choses sérieuses, la transformation de Danguard Ace en vaisseau, le SATELLIZER. Normalement, c'est le contraire, c'est le vaisseau qui se transforme en robot mais c'est plus pratique pour moi de faire ça comme ça. Ceux qui gueulent n'auront qu'à lire la review en commençant par la fin, aha!


On déplie les ailes. On est assez proche de celles de Raideen sur le plan des articulations d'ailleurs.


Tronçonnez Danguard.


Enlevez-lui son casque.


Déboîtez les mains comme on l'a vu plus haut.


Faites-les rentrer dans le torse, des emplacements sont prévus.


A noter que vous pouvez également virez les mains et n'enfiler que les cabochons dans le torse, là aussi, des emplacement sont prévus et tiennent encore plus solidement. Mais c'est vraiment si vous ne voulez que la version vaisseau du truc.


Rentrez-lui la tête dans les épaules.


Prenez son froc et munissez-vous ensuite du jock strap de plastique transparent.


Placez-le entre les jambes du robot.


Puis jointez-les. Des picots sont prévus.


Clac!


On se couche.


Et on relève les pieds.


Alors là, on a droit à un truc inédit pour ma part. Vous voyez la tige noire là? Elle va vous servir à pousser quelque chose, rien de plus. Ouvrez les compartiments des jambes d'abord.


Les réacteurs sont vides là.


Avec votre tige, poussez dans le logement, le réacteur apparaît. C'est très drôle comme système et très rudimentaire, pas de bouton ici, juste "do it yourself". Pour les faire disparaître, vous poussez dessus également.


Refermez le compartiment.


Prenez le casque, il faut que ça soit celui qui se déplie.


Etalez-le.


Prenez le "pantalon" et sortez le "bec" rouge.


Mettez votre "casque étalé" dans le "bec" et refermez.


Prenez votre ex torse et ouvrez les pinces sur les côtés.


Posez votre "pantalon" dessus et fermez avec les pinces. Ça tient bien mais bon, j'ai pas trop confiance tout de même dans ce système de fixation.


Sortez le train d'atterrissage du torse au fait et refermez les portes de saloon dessus.


Dans les logements des jambes, sortez aussi les tiges roulantes.


Votre vaisseau est prêt.


Ces tiges font très "chariot d'hôpital" je trouve. De plus, elles semblent assez fragiles.


Bandai semble s'en être aperçu puisqu'ils fournissent un étai, à monter.


Prêt à soutenir des montagnes.


On le met au cul du vaisseau mais c'est pas très élégant à mon goût. En fait, il est beaucoup mieux posé sur son socle.


Construisons-le! On prend d'abord les morceaux pour le soutenir.


On fixe le premier sur le socle.


Puis le second.


Et on pose notre oiseau sur son nouveau nid d'amour.


Aucun problème de fixation, l'assise est solide et parfaite. Le monde peut s'écrouler, il tiendra le coup.


Je ne suis pas fan de ce vaisseau. Trop bizarre d'aspect, pas assez longiligne même si j'aime les pieds-réacteurs qui se relèvent.


Si vous aimez le faire rouler mais que vous avez trouvé que son système de train d'atterrissage était nul, et vous n'aurez pas tort, Bandai a prévu autre chose et là, c'est nettement mieux. Munissez-vous du train intégré et de la grille d'aération.


Virez les bras du robot.


Virez aussi son système cheap de roulettes là.


Bouchez l'aération par la grille.


Fixez le train d'atterrissage.


Refermez le torse.


Là, vous avez un vaisseau qui roule sans aucun problème et qui est solide en plus.


Much better!


C'est comme ça que je le préfère en mode vaisseau.


Comme je vous le disais plus haut, les ailes se retirent. Soyez prudent quand vous fixez ou ôtez les ailes, les pitons articulés sont petits et fragiles.


Un cache est prévu.


On avait vu la même chose avec Daimos. Il n'est pas laid comme ça non plus mais bon, qui peut résister à un robot avec des ailes?


Sur son présentoir, bien chargé. Et y'en a aussi en dessous, vous allez voir.


A l'arrivée, petite boîte, ça change vraiment des SOC précédents.


Verso.


Ouverture.


Malgré une politique de réduction des coûts, on n'est pas volé.


Cette joie sans cesse renouvelée de déballer des cadeaux et qui provient directement de l'enfance, ça n'a pas de prix.


Au moins, tout l'espace est utilisé.


Cette manie que j'ai de toujours vouloir voir ce qui se cache dans le corsage...


Les habitués reconnaîtront ce genre de petit papillon mis au dernier moment dans la notice par Bandai et qui veut dire: "Attention, on a peut-être merdé un truc dans ce jouet, de toute façon, ce ne sera pas de notre faute mais de la vôtre!" On se souvient des fixations du bras du Mazinger DX. En tout cas, je n'ai rien constaté de négatif dans ce robot, tout fonctionne ou s'emboîte parfaitement.


La notice, l'historique.


Et quelques vues du montage.


J'ai pas tout flashé, ça sert à rien.


Premier montage.


Sélection...


On lui met ses ailes.


Ah, il faut les replier, ok.


Passons au futal.


Ça prend forme.


Manque le chapeau.


"Avec mon p'tit chapeau, talalala..."


Sous le socle, des emplacements sont prévus pour mettre les trucs inutilisés et ça, j'aime! Je déteste devoir remettre dans la boîte des armes, mains et autres bidules. Tout devrait être sur, ou sous, le présentoir. Optimisation de l'espace obligatoire!


Bandai renoue avec ses racines pour des raisons de production mais sans larguer la qualité et ce Danguard Ace est une petite merveille. Beau, chiadé, en métal, peu coûteux par rapport aux précédents SOC, il a tout pour plaire. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas couiné de bonheur comme ça devant un SOC. Dans mon bilan annuel, assurément.

4 commentaires:

  1. Il est au top ce p'tit Danguard. Chez moi en Mode vaisseau pour expo.

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    1. Tiens donc! Pas en mode robot? Faute de place ou préférence?

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    2. Juste ma préférence. Mon faible pour les vaisseaux, tu sais bien. Le robot prendrait moins de place en l'occurrence.

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  2. Je l'ai achetez... et j'en suis également très satisfais, merci pour cette review de bon conseil.

    Je me demande si ce robot n'a pas inspiré le Gundam, je lui trouve beaucoup de similitudes ?

    Vautour2B

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