Depuis près de trois ans, la gamme des Soul Of Chogôkin de Bandai est montée en puissance. Les pièces étaient de plus en plus grandes, grosses, chiadées et, évidemment, chères ! On l’a vu sur ce blog avec les reviews des GX-53 Daitarn, GX-59 Daltanious ou GX-61 Daioja, sans parler du Mazinger DX-01. Ça semblait être devenu la norme : des robots de 30 cm, aux accessoires multiples et aux transformations compliquées.
Mais si on gagnait en quantité, quelques voix s’élevaient pour dire qu’on perdait en qualité. Il y avait de moins en moins de die-cast et de plus en plus de plastique. Il est vrai qu'à produire, ça revient moins cher. On en venait à regarder nos vitrines avec nostalgie devant les "petits" Mazinger ou Getter Robo du passé, avec leur carrosserie métallique brillante.
Bandai est une boîte comme une autre et elle souffre de la crise. Avec la raréfaction de l'argent et du crédit, les gens se recentrent sur l'essentiel et le loisir et autres gougouilles secondaires passent à la trappe, même si certains diront que pour les conneries, les gens auront toujours du blé, il suffit de voir les files d'attente devant un Apple Store lors de la sortie d'un "nouvel" iPhone/iPad. Mais tout de même, Bandai ne va pas si bien que ça et a décidé de réduire ses sorties de SOC à un ou deux par an, pas plus, et surtout de revenir à quelque chose de moins grandiloquent, sans doute pour réduire les coûts de production.
Vu que l'animation n'est jamais passée par chez nous, Danguard Ace ne m'évoque rien chez moi. Pourtant, je l'avais déjà aperçu il y a de ça bien longtemps, dans une pub pour les Shogun Warriors, en compagnie de ses copains Com-Battler V et autres Raideen. Mais surtout, je l'ai loupé en 2011 dans sa version produite par Yamato. C'était le temps où, avec l'un de mes sites japonais, désormais mort pour cause de mariage, maternité et retraite anticipée de la gourde vedette, je raflais du crédit chez Amazon que je claquais intégralement en robot japonais, et je comptais bien ajouter à ma collection naissante ce grand gaillard, dans sa version "metallic" en plus, mais hélas, il m'est passé sous le nez et vu que c'était le dernier... Tout est raconté ici. Les écrits restent.
Dans sa grande bonté, Bandai rattrape le coup, presque trois ans après, en proposant un SOC sur lui et "comme avant", à savoir un robot de taille classique sans trop d'accessoires, et surtout avec une majorité de die-cast.
Dans sa grande bonté, Bandai rattrape le coup, presque trois ans après, en proposant un SOC sur lui et "comme avant", à savoir un robot de taille classique sans trop d'accessoires, et surtout avec une majorité de die-cast.
Normalement, il n'a pas d'ailes dans sa forme "classique", on les mets uniquement quand il décolle, un peu comme le Jet Scrander de Mazinger, mais j'ai préféré faire les photos avec, je le trouve plus beau ainsi. On verra plus bas qu'un "cache" est prévu en cas d'ablation des ailes.
Un fauteuil roulant? Mais non, en fait c'est un système de train d'atterrissage dont il aura besoin tout à l'heure lors de sa transformation. En tout cas, il est livré comme ça.
Mais revenons à nos moutons, attardons-nous (encore un peu plus...) sur les mains. Je sens que je vais avoir des problèmes un de ces jours moi à faire des signes de ce genre à mes robots. C'est une blague hein...
Par défaut, il est livré avec une paire de mimines articulées. Elles se plient et le pouce également.
Mais non, Danguard ne s'est pas déglingué le bras, ça se plie pour la transformation, on voit ça très vite.
Faisons tomber les flèches de son froc, les COSMO ARROWS. Il y en a deux paires dans la boîte. L'autre sert pour la déco sur le présentoir.
...et Daltanious. On peut quasiment en mettre deux l'un sur l'autre! Mais la leçon que nous donne Danguard Ace est que la taille ne compte pas pour avoir du plaisir...
Passons aux vaisseaux. Deux sont livrés dans la boîte, voici le premier, le SKY ARROW. Comparaison avec une pièce de 2€. Quand on sera revenu au franc, ça nous fera des souvenirs...
Second vaisseau, le GUARD LAUNCHER. Il se forme avec le casque du robot. Deux sont fournis dans la boîte, un fixe et un qui se déplie. Pour former le Guard Launcher, prenez celui qui se déplie puis le petit moteur à roulette.
Bon, on passe aux choses sérieuses, la transformation de Danguard Ace en vaisseau, le SATELLIZER. Normalement, c'est le contraire, c'est le vaisseau qui se transforme en robot mais c'est plus pratique pour moi de faire ça comme ça. Ceux qui gueulent n'auront qu'à lire la review en commençant par la fin, aha!
On déplie les ailes. On est assez proche de celles de Raideen sur le plan des articulations d'ailleurs.
A noter que vous pouvez également virez les mains et n'enfiler que les cabochons dans le torse, là aussi, des emplacement sont prévus et tiennent encore plus solidement. Mais c'est vraiment si vous ne voulez que la version vaisseau du truc.
Alors là, on a droit à un truc inédit pour ma part. Vous voyez la tige noire là? Elle va vous servir à pousser quelque chose, rien de plus. Ouvrez les compartiments des jambes d'abord.
Avec votre tige, poussez dans le logement, le réacteur apparaît. C'est très drôle comme système et très rudimentaire, pas de bouton ici, juste "do it yourself". Pour les faire disparaître, vous poussez dessus également.
Posez votre "pantalon" dessus et fermez avec les pinces. Ça tient bien mais bon, j'ai pas trop confiance tout de même dans ce système de fixation.
On le met au cul du vaisseau mais c'est pas très élégant à mon goût. En fait, il est beaucoup mieux posé sur son socle.
Aucun problème de fixation, l'assise est solide et parfaite. Le monde peut s'écrouler, il tiendra le coup.
Je ne suis pas fan de ce vaisseau. Trop bizarre d'aspect, pas assez longiligne même si j'aime les pieds-réacteurs qui se relèvent.
Si vous aimez le faire rouler mais que vous avez trouvé que son système de train d'atterrissage était nul, et vous n'aurez pas tort, Bandai a prévu autre chose et là, c'est nettement mieux. Munissez-vous du train intégré et de la grille d'aération.
Comme je vous le disais plus haut, les ailes se retirent. Soyez prudent quand vous fixez ou ôtez les ailes, les pitons articulés sont petits et fragiles.
On avait vu la même chose avec Daimos. Il n'est pas laid comme ça non plus mais bon, qui peut résister à un robot avec des ailes?
Cette joie sans cesse renouvelée de déballer des cadeaux et qui provient directement de l'enfance, ça n'a pas de prix.
Les habitués reconnaîtront ce genre de petit papillon mis au dernier moment dans la notice par Bandai et qui veut dire: "Attention, on a peut-être merdé un truc dans ce jouet, de toute façon, ce ne sera pas de notre faute mais de la vôtre!" On se souvient des fixations du bras du Mazinger DX. En tout cas, je n'ai rien constaté de négatif dans ce robot, tout fonctionne ou s'emboîte parfaitement.
Sous le socle, des emplacements sont prévus pour mettre les trucs inutilisés et ça, j'aime! Je déteste devoir remettre dans la boîte des armes, mains et autres bidules. Tout devrait être sur, ou sous, le présentoir. Optimisation de l'espace obligatoire!
Bandai renoue avec ses racines pour des raisons de production mais sans larguer la qualité et ce Danguard Ace est une petite merveille. Beau, chiadé, en métal, peu coûteux par rapport aux précédents SOC, il a tout pour plaire. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas couiné de bonheur comme ça devant un SOC. Dans mon bilan annuel, assurément.
Il est au top ce p'tit Danguard. Chez moi en Mode vaisseau pour expo.
RépondreSupprimerTiens donc! Pas en mode robot? Faute de place ou préférence?
SupprimerJuste ma préférence. Mon faible pour les vaisseaux, tu sais bien. Le robot prendrait moins de place en l'occurrence.
SupprimerJe l'ai achetez... et j'en suis également très satisfais, merci pour cette review de bon conseil.
RépondreSupprimerJe me demande si ce robot n'a pas inspiré le Gundam, je lui trouve beaucoup de similitudes ?
Vautour2B