mardi 27 mai 2014

LONDON COMIC CON MAY 2014

Voilà plusieurs mois de cela, ma rouquine me proposa une sortie en couple : un salon de comics à l’étranger. Diantre ! Moi sortir du territoire ? Ça ne m’est encore jamais arrivé. Bien sûr, en tant que banlieusard, certains coins du 92 ou du 93 donnent parfois l’impression d’être dans un autre pays, ou carrément sur une autre planète, mais quitter pour de bon la terre nourricière française, je ne connais pas cette expérience. Ben oui, quand on est issu d’une famille des années 70 très « congés payés », l’avion, c’était pas simple. Et même si depuis un peu moins de 20 ans, des compagnies de charters ont fait découvrir aux dernières générations de fauchés en date les joies des espaces aériens (et sous-marins quelque fois…), je n’ai encore jamais eu l’occasion d’embarquer dans ces grands tubes volants, qui m’inspirent assez peu confiance je dois l’avouer. La rouquine se montra conciliante :
- T’en fais pas Dear, pour aller à Londres, pas besoin de voler, un train suffira !
Londres ? La Grande Bretagne ?? Nos ennemis héréditaires ??? Je préférerais peut-être prendre l’avion pour aller ailleurs finalement. Quoi ? Ah, c’est pas le même prix. Et oui forcément. Bon, alors, va pour Londres.
C’est donc le samedi 24 mai que nous embarquions tous les deux à bord de l’Eurostar à destination de la gare de St Pancras, avec comme objectif le London Comic Con.

Là aussi, ça aurait pu coincer. Je déteste les salons, quels qu’ils soient. La raison est simple : trop de monde ! La foule m’énerve et sature mes sens : trop de couleurs, trop de bruit, trop d’odeurs. Quand on aime le calme comme moi, si propice à la concentration et à la réflexion, ce genre d’endroit est à fuir. C’est la même chose pour les boîtes de nuits. Le Macumba ou La Main Jaune ne m’ont pas vu souvent chez eux.
Et puis les salons de ce genre, je connais un peu. Produisant des fanzines crasseux dans les années 90, je m’étais rendu en tant qu’exposant deux fois de suite au défunt, mais peu regretté, BD Expo. J’en étais toujours ressorti avec des maux de tête carabinés devant tant de bêtise au m².
Mais bon, là, nous étions deux, n’avions rien à vendre et parés au pire. D’ailleurs, nous y allions un peu pour ça, comme ces gens qui s’en vont assister à une course de voitures en espérant, peut-être, voir un accident…

Cette journée fut longue. Passons sur le voyage aller en train qui m’a fait prendre 1 kg du fait que, lorsqu’on voyage en première, on est chouchouté avec des plateaux-repas, et que lorsqu’on me sert du fromage, même anglais, je finis toujours mon assiette, puis le retour à l’hôtel après le salon où nous avons copieusement abusé du room service (+ 8 kg), puis du petit-déjeuner le lendemain matin (+ 45 tonnes) et enfin du (encore) petit-déjeuner offert dans le train au retour (régime dès lundi !!), et je vous épargnerais le coup des scanners qui buggent sur vos pièces d’identité, les détecteurs de métaux qui sonnent lors du contrôle suivis de la terrifiante menace de la fouille rectale et les taxis qui veulent vous arnaquer, que dire d’un tel salon ? On n’y entre pas, on s’y enfonce. C’est une jungle inextricable, touffue, vierge et dangereuse, peuplée d’espèces inconnues et toutes plus étranges les unes que les autres. C’est un zoo humain, et une véritable soupape de décompression pour des milliers de gens qui se lavent de leur vie morne et sans intérêt. Pensez donc, pendant quelques heures, ils sont ce qu’ils aimeraient tant être.

Et à la fin, on a tellement vu de choses, bonnes (rares), sympas (courantes), consternantes (tout le temps), qu’on ne sait plus qui on est, ni où on habite. C’est l’overdose. On en sort fourbu et véritablement épuisé moralement. D’ailleurs, le soir, on s’est couché à 21h45, comme des vieux
Au réveil, on se demande si tout cela n’avait pas été un rêve mâtiné de cauchemar. Mais non, les preuves digitales sont là, dans l’APN. Et à leur vue, la mémoire se réactive.

Assiette anglaise, plutôt calorique.

Impossible de louper le salon, on voyait un troupeau de déguisés à plus d'une borne. On savait que c'était là. Notez le ciel bleu, ça aura son importance plus tard...

Dès le début, on est confronté au spectacle. Nous sommes des milliers. Vous êtes agoraphobe? Alors ne venez pas.

C'est là que ça se passe mais ce n'est pas l'entrée principale et tout le monde la cherche. Chacun suit l'autre et personne ne sait où l'on va.

Les grues dans le fond rappellent que nous sommes sur une ancienne zone de docks. Les Anglais sont un peuple de marins à la base.

En prenant de la hauteur, on se rend compte du phénomène. Les hôtels Ibis et Novotel derrière ont dû faire des affaires en or pendant ces deux jours. Nous étions dans un autre, le Crowne Plaza, et il était lui aussi truffé de cosplayers.

Otto était présent.

Premier fauteuil roulant croisé. J'en verrais tout un paquet par la suite. L'époque où les handicapés ne sortaient jamais est bien loin et c'est aussi bien.

It's a trap! Vous avez vu le ciel au fait? Oui, ça se couvre. Vous avez compris ce qui va se passer je crois. Patience.


Après nous être renseignés, nous savions désormais où se trouvait l'entrée. Le temps de se préparer, j'ai filmé tout ce qui passe devant moi. Le London Comic Con comme si vous étiez. Vous constaterez que, même si vous filmez une minute au hasard, vous aurez tout de même du spectacle.

On descend vers l'entrée, on croise encore une petite voiture...

L'entrée se trouve... tout au bout!

- Excusez-moi m'sieur l'agent, vous pourriez dire à tous ces ahuris d'avancer plus vite, quitte à les menacer avec votre arme de service?
- Ah non mais moi, je suis aussi un cosplayer, LOL!

Saviez-vous que, jusqu'au milieu du XIXe siècle, les Anglais pendaient encore des enfants coupables de petits larcins?

Il faut être honnête, on a croisé parfois de jolies filles dans tout ce troupeau mais point d'Ardella ou d'Abby Dark-Star. Voyez le ciel, ça se prépare...

Je me suis retrouvé devant ce mec. Plutôt bien sapé...

...et puis cette impression s'est estompée de suite en voyant le bas...

Et soudain, c'est la bérézina! Une pluie glacée d'une force incroyable se déverse sur nous, comme si le ciel avait décidé de purifier cet endroit de tous ses déchets! Mais ce n'est pas fini, une minute après le début de la flotte, c'est de la grêle que nous recevons sur la gueule! Les filles se mettent à hurler, un mec se protège avec son bouclier de Captain America en plastique, les autres dégainent les parapluies. Ma rouquine sort le sien tant bien que mal, on range les APN de peur de les bousiller et on se blottit derrière la toile qui résiste très mal à ce violent caprice météorologique. J'ai tout le bras droit de ma veste trempé mais je m'estime heureux car des cosplays entiers sont ruinés en quelques secondes. Des masques de papier et autres coiffures chiadés n'ont pas résisté à la colère divine. Certains cosplayers se retrouvent dans la situation de devoir entrer en scène avec un costume défoncé.

Après une "presque fouille" rendue brouillonne par la grêle (les consignes de sécurité sont quasiment inexistantes dans ce bordel, la seule chose sur laquelle ils sont intraitables, c'est le billet d'entrée), nous sommes enfin dedans et au sec. On fait le bilan de ce que la flotte nous a coûté. Les APN n'ont pas trop souffert, seules des parcelles de fringues sont trempées mais ça séchera. La pluie ne mouille que les cons après tout.

On est dedans, mais la queue continue, il faut acheter son billet maintenant.

Elle prenait une kryptonite verte et deux noires...

Au fond, la caisse et la remise du billet. Pour entrer dans ce salon, il faut vraiment le vouloir.

J'ai failli leur lancer une pièce...

Billets payés et en guise de preuve, on vous attache un bracelet au moignon gauche. On va pouvoir ENFIN entrer.

L'antichambre de l'enfer...

"Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir"...

Nous avions checké le programme et les invités de ce salon. Lyndsy Fonseca ou Fonzie étaient de la fête par exemple, même ce bon vieux Yoshiki était là, ce qui me faisait crever de rire rapport à mon passé Jpop et tout ce que j'ai pu lui mettre dans le cul depuis tant d'années. Mais aucun de ces cadors ne nous faisaient mouiller notre slip. Alors nous décidâmes de nous concentrer sur le salon, les rayons et les cosplayeux et ce fut la meilleure décision car des files d'attente interminables se formèrent pour certains invités. On avait déjà assez attendu comme ça. De plus, les autographes étaient loin d'être gratuits. Fonzie réclamait 20£ pour chaque signature.

Le coin des gamers.

Le type à poil au fond jouait à un truc de DDR et il avait sans doute des jambes bioniques tant il allait vite.

Une mignonne Spider-Girl. Son pote a choisi le bon moment pour se dédoubler...

Pour refaire le plein de protéines... Dans ces salons, on passe son temps à manger de toute façon, il y a de la bouffe tous les 3 mètres et ça sent le graillon assez régulièrement.

Gokû est revenu de vacances et il faut croire qu'il y a eu du soleil dans son coin cette année...

Des Nendoroid.

Le genre de truc à laquelle aucune nana ne peut résister.

Le problème, c'est que pas mal de mecs sont aussi dans ce trip...

Le tofu ne peut être cute. C'est déprimant cette bouffe, même avec des petits coeurs dessus.

On se croirait dans un magasin de fripes...

Le coin des joueurs de cartes. Je me disais: "Poker? Tarots? Belote?" Nan, c'était les trucs du genre Magic, les successeurs des Livres Dont Vous Etes Le Héros façon Oeil Noir... Je me suis rapidement éloigné.

Bumblebee était présent!

Des exposants proposant des photos dédicacées à foison. Les faux qu'il doit y avoir...

On passait devant les exposants et on les plaignait car ces deux jours allaient être épuisants pour eux et pas forcément rémunérateurs.

Une allée, au hasard. Ça donne une idée de la faune là-dedans.

On se disait avec la rouquine qu'on allait forcément claquer un peu de blé dans cette antre du capitalisme le plus débridé. Et bien pas du tout! Non seulement on n'a rien trouvé de bien mais sachant en plus que les prix sont augmentés de 10% en moyenne pour ces salons, quel intérêt?

Ce que vendaient les exposants en matière de jouets m'évoquait plus des invendus qu'autre chose. Rien n'était récent, c'était de la petite qualité, de la gougouille de quatre sous pour geeks de passage et non des fans purs et durs. Autre constatation, voler là-dedans nous semblait d'une simplicité dérisoire. Des tas d'articles étaient en coin, personne ne surveillait quoique ce soit... Vous êtes klepto? C'est là qu'il faut aller.

Derrière, probablement une caméra de la NSA...

Que deviendraient ces salons sans les cosplayers, je vous le demande?

Une mise à mort, ça devient enfin intéressant!

Des jambes, pour les amateurs.

Salut Brenda, on adore ta robe en crème Chantilly!

Oh, ma statue de Hulk, voir ici.

La rouquine, dès qu'elle voit des T-shirts, on ne la tient plus...

Des fanzineux exposants. Des souvenirs me revinrent en mémoire, et pas forcément agréables...

Le vendeur était forcément fan de Johnny...

Le dépôt d'ordures n'est pas autorisé et pourtant...

Scène hallucinante. Des tas de T-shirts façon Sentier et une vendeuse presque unijambiste obligée de faire l'allée et le retour plusieurs fois avec sa béquille pour contenter une cliente difficile... Les gens sont sans coeur. Et pendant qu'elle avait le dos tourné, les kleptos pouvaient piquer tout ce qu'ils voulaient. Et s'ils se faisaient gauler, c'est pas la vendeuse qui allait les poursuivre en courant hein...

Le mec demandait des explications avec sa boîte Minecraft sur la tête...

5£ le pin's hideux...

Les classiques "free huggers" étaient présents. Toujours de gros vilains en quête d'un contact furtif avec une jolie poulette.

Il était clair que ce n'était pas là que j'allais trouver du Goldorak, mais peut-être quelques SOC. Hélas, non. Par contre, du Gundam et du Transformers à foison.

Pour les fans de One Piece. Matez le merdier par terre...

Encore de la dédicace.

Les cosplayeux avec des accessoires énormes me faisaient rire, ils étaient rapidement encombrés et ne pouvaient rien faire de vraiment pratique, que ce soit dans la mobilité ou dans l'utilisation de leurs mains.

Appelez la pelisse...

- It's dangerous to go alone...

Ah, de vieux jouets! Peut-être allions-nous trouver quelques babioles?

En fait, non.

J'ai tellement eu de T-shirts avec des conneries inscrites dessus quand j'avais 18/20 ans que je ne peux plus en voir désormais. Enfin, on m'en a offert un récemment tout de même qui m'a fait rire.

Il y a toujours des coins avec des tas de gens assis par terre et qui attendent peut-être qu'on vienne les ramasser...

Je ne sais même pas ce qu'il représente mais il était très content de poser...

Un alien. Mais il fallait en faire le tour pour vraiment comprendre la chose...

Ça change tout! Et on a vu ensuite ce pauvre Alien se balader dans tout le salon avec sa copine lui tenant le bout de la queue, comme la traînée d'une mariée...

Passant devant des vendeurs de cupcakes, la rouquine s'est souvenue que son taux de glucose plongeait dangereusement...

Elle en a pris un Wonder Woman et moi, Breaking Bad. Génoise pâteuse, crème au beurre massif... La meth est moins nocive je pense.

Une photo que je ne pouvais louper.

Ça se vend ça?

Un moment choupi, la gamine a dessiné la princesse et lui a offert le dessin...

Enormément de Ghibli, surtout Mononoke Hime. Ça a vraiment marqué la génération précédente je crois.

La cafétéria. Au fond, la sortie. Nous avions déjà bien écumé le salon et nous sentions nos pieds passer le point d’ébullition... On se rapprochait de la fin.

Les mangas, c'est le mal...

Pit et Rik.

Kévin pense beaucoup à Portal 2, il y est question d'orifice, on y entre, on y ressort, ça lui plaît bien. Brenda, elle, rêve de son prochain burger...

Evitons les traditionnels jeux de mots sur les thons, les morues, l'odeur de la marée etc. Surtout qu'elle a bien voulu prendre la pose.

Un peu de boobs?

Elle a été arrêtée juste après cette photo pour possession de hache...

Macaron a senti que nous avions bouffé des cupcakes...

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits poneys...

Il faut voir le regard des cosplayers s'illuminer lorsqu'on leur demande une photo...

Un peu de mal à respirer sans doute. Ben oui, les corsets...

Une Harley intéressante.

Réunion des Ahuris Anonymes.

Un atelier pour apprendre à couper la viande...

On a tellement vu d'anglaises habillées en écolière japonaise que le comble aurait été de voir une japonaise en écolière anglaise. Mais là, on avait l'originale.

Beaucoup de jaunes aussi dans le salon et pas forcément que des japonais, pas mal de chinois aussi.

Avec de tels talons, la journée a dû être longue...

Pikachû fait du skate maintenant?...

Par chance, les beaux cosplays existent.

J'ai récemment publié une babe dans le même costard rouge et noir je crois.

Comme pendant l'Occupation, les femmes se peignent toujours les jambes pour faire croire à des collants...

- Fait pas froid!

Gros succès pour ces zombies. Il faut dire qu'ils étaient magnifiquement immondes.

En sortant, on croise Bioman...

Une fois à l'air libre, le show continue.

Enormément de Joker mais très peu de Batman, ce fut curieux. De la même manière, on a croisé presque aucun cosplay Star Wars. Pas de Dark Vador ni de soldats et encore moins de slave Leia. Ça m'a vraiment étonné.

Plus loin, un concert démarre. La musique sera... de la K-Pop! Tous aux abris! Le DJ me faisait mourir de rire, se la jouant à mort et tournant sans arrêt les potards de sa table de mixage alors qu'elle ne devait même pas être branchée...

5 mn après le premier "POUM TCHAK", voilà comment ça se présente...

- Hit me 5 man!
- Ok, but I'm a girl...

Juste à côté, trois soldats Kerberos et un Captain America en mousse faisaient le spectacle en exécutant une chorégraphie très explicite. Il aurait fallu la filmer évidemment mais ce fut trop court pour qu'on en ait le temps.

Salut les concubines!

Une tenue disco, une corne sur le front, une perruque mauve et hop! Un cosplay Pony pas cher!

Un cosplay Nami est visible ici.

Pas de jeux de mot sur le fist fucking hein...

- Sacré masque!
- Quel masque?

Des jambes aussi maigres et des pompes aussi larges, pas sûr que tes chevilles résistent Kimberley...

La rouquine et moi avons eu une pensée émue pour la personne déguisée en bite de black, et qui devait sans doute crever de chaud là-dessous, juste pour faire le spectacle. Le cosplayer est avant toute chose quelqu'un qui se sacrifie...

Des pattes de chat ou des gants de boxe?

On ne sait pas pourquoi, mais lui, on l'a trouvé de suite beaucoup plus mignon de dos que de face! Ce sac, c'est... wow!

Just married! Le nombre de personnes qui avaient des katanas aussi, c'était affolant. Et souvent, ils les portaient dans le dos, il fallait faire gaffe si vous ne vouliez pas vous prendre un manche dans l'oeil...

C'est quoi ce cosplay?

Quelques petites nanas étaient déguisées en machin rappelant "légèrement" les nazis...

La fille des Gypsy King se lance dans le cosplay. Le plus dur pour elle a été de camoufler sa guitare...

C'est fou le nombre de personnes, toutes de sexe masculin en plus, qui ont voulu les flasher celles-là...

Après ça, on s'est dit qu'il était vraiment temps de rentrer...

10 commentaires:

  1. Quand à moi je reviens des Amériques, où j'ai vu beaucoup d'américains.

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    1. Et bah moi, je suis en France...et je vois beaucoup de con XD (je précise que je vise personne)

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  2. Très bon compte-rendu et beaucoup de talent et de mordant dans l'écriture.
    A.

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  3. merci pour ce report.
    Par contre il ne s'agit pas de Bioman mais d'un Power Ranger!

    Sans les blagues sur les "jaunes" ou sur les noirs du 93 ça aurait mieux.

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    1. Et puis surtout ... Suis-je le seul à qui ce compte-rendu (lu en verticale je l'avoue) ne donne pas du tout, mais alors pas du tout envie ? L'auteur a claqué je ne sais combien de brouzoufs pour aller voir toute cette merdasse, visiblement avec un plaisir très modéré (on connait l'anthropophobie notoire de notre hôte depuis le temps ...). A moins qu'il n'ait trouvé la jolie pièce rare à pas trop cher, c'est encore lui le plus con huhu. Moi j'ai envisagé d'aller dans un gros truc de ce genre une paire de fois dans ma vie, mais mon dieu avec un retour pareil je suis vacciné à vie !
      Pour le Joker c'est l'effet Ledger, tout le monde veut être Ledger, c'est le nouveau Kurt Cobain.
      Pour Leia du palais de Jabba, c'est que plus personne ne s'en souvient. Tu vieillis Nénesse.
      Et pour finir, belle application de la loi de Godwin tout en finesse, gg ! En fait ce sont des cosplays Warhammer 40000, si tu ne connais pas c'est un jeu de figurines célèbre. Produit anglais qui plus est donc présence logique !

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    2. "L'auteur a claqué je ne sais combien de brouzoufs pour aller voir toute cette merdasse"

      Sans doute l'équivalent de ta paie mais se retrouver avec sa dulcinée dans ce genre de lieu n'a pas de prix je suppose. Huhu.

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    3. Surtout qd le temps est compté hein ?
      Huhu ;=)

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  4. Marrant comme l'article est décalé par rapport à d'autres sur des sites "dits sérieux" sur le même sujet
    paradoxalement le seul intérêt de ces salons pour moi c'est les acteurs ou dessinateurs (ils n'y en avaient pas ?) souci de nostalgie sans doute,
    les prix des objets sont plus qu'abusifs et rien de vraiment intéressants
    même façon de penser pour les tee-shirts , je suppose qu'avec l'âge on a moins besoin de s'affirmer

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    1. Il y avait toute une liste d'invités donc je suppose que des gribouilleurs étaient présents mais comme aucun nom ne m'a tilté...

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  5. Le plus gros rassemblement de cas sociaux. effarant

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