lundi 15 septembre 2014

SOUL OF CHOGOKIN GX-65 DAITARN 3 RENEWAL - BANDAI



En 2011, alors que je raflais quasiment chaque mois des SOC en provenance directe du Japon grâce à l'un de mes anciens sites, je me suis retrouvé devant un dilemme comme je les déteste. J'avais assez de crédit pour un gros SOC. Le problème, c'est que j'en voulais deux à ce moment-là. Mon coeur balançait entre le GX-58 Andromeda et le GX-53 Daitarn 3. Le genre de choix cornélien. "Pourquoi pas les deux?" me hurlait ma conscience, aussi gâtée et pourrie que j'ai pu l'être...
Devant trancher, j'avais opté pour Andromeda. C'était un gros vaisseau et ça me changeait des robots. Hélas, une fois réceptionné, l'appareil se révélait assez décevant. Habitué aux engins tout en die-cast d'Aoshima, qu'on a vu pour les Atlantis 78, ici, et 84, , je me suis retrouvé avec truc assez cheap, en plastique de petite qualité, presque digne d'une maquette, et creux. Certes, il était bien, certes, il était grand, certes, il faisait du bruit, certes, il clignotait, mais je m'attendais à mieux, beaucoup mieux! Je regrettais mon choix. Comme Daitarn 3 me semblait beau à ce moment-là...
Qu'importe! Je me disais que je me rattraperais le mois suivant en le commandant. C'était sans compter sur la poisse. Daitarn 3 fut épuisé sur Amazon.jp dans les jours qui suivit ma réception d'Andromeda. Deux déceptions dans la gueule d'un seul coup. Double pénétration...



Plus tard, notre ami des lézards à petits bras Alain nous gratifia d'une review de son propre Daitarn 3, voir ici. J'ai pu voir ce que j'avais raté et la frustration ne fit que grossir en moi. Très désagréable. De dépit, je commandais un peu plus tard Daioja. Je n'ai rien à lui reprocher, c'est un bon SOC, mais peut-être pas autant que Daitarn 3 pouvait l'être. Et puis ce n'était pas lui que je voulais. C'est curieux comme on veut toujours ce qu'on n'a pas hein?...

Les deux ou trois mois qui suivirent ce bide, j'ai cherché ce SOC. Les occasions ne manquaient pas, mais je n'aime pas les machins Ebay et compagnie, j'ai pas confiance. Il y eut aussi cette boutique parisienne spécialisée dans le vieux jouet. Elle est célèbre pour ses prix farfelus (mais tant qu'il y aura des gogos...) et surtout son énorme respect envers sa clientèle. Elle aussi proposait le robot tant convoité. Il n'était même pas cher en plus, restant dans le prix des occasions déjà entrevues, mais je ne veux pas faire travailler ce genre de personnages.
Le temps passa, ma frustration se calma et cet épisode malheureux se trouvait archivé dans un passé presque lointain. Andromeda fut confié cette année au bon soin de ma rouquine. Ras le bol de le voir et surtout de la place qu'il me bouffait dans mes vitrines.



Et puis vint le miracle! Au début de l'année, Bandai s'est mis en tête de ressortir Daitarn 3 (mais on parle également d'autres modèles dans les mois à venir) avec une légère différence de couleur. Tout cela rappelait furieusement le coup du God Phoenix et que je pus obtenir uniquement de cette façon. Je ne crache pas sur ce genre de pratique très opportuniste. Pour ceux qui ont loupé l'achat à l'époque, c'est la dernière chance de l'avoir. La précommande fut immédiate. Tout vient à point à qui sait attendre.


J'ai longtemps attendu ce moment...

27,5 cm de haut.

Il transporte du matos...

927 grammes.

J'adore son plastron.

On reste dans les couleurs de ces années là.

Il en cache des secrets dans son backpack...

La preuve!

Avec ses patins dorsaux, Daitarn est dans la grande tradition de ces robots qui roulent une fois transformés. On le voit à gauche en compagnie de ses copains Combattler V et Voltes V. Des SOC que j'adore personnellement. On verra les différentes transformations plus bas, comme de juste.

Très bon équilibre et pas de pattes folles.

Photogénique.

Gueule à la Voltron, Raideen, Danguard A, Daioja etc.

Il a un de ces diadèmes quand même...

Un très grand soucis de la part de Bandai dans ce SOC.

Les lames sur les jambes, le truc improbable par excellence et que j'adore, évidemment.

Un coup de pompe dans les valseuses et hop! Vasectomie irréversible!

Très chargé.

Savez-vous qu'il a une braguette? Et qu'elle s'ouvre?

La preuve. Au repos...

Content... Le missile peut s'enlever si ça vous chante.

Combattler a tout de même la plus grosse... Dans les vestiaires, Daitarn se sent souvent très seul...

Comparaison avec Daioja, qui est une sorte de clone de Daitarn en bien des points.

Un robot, ça doit danser, alors, danse!

Pose de frimeur.

Pas de poings éjectables avec lui.

Les mains d'origine sont articulées.

Et chaque doigt aussi. C'est avec ces mains-là que vous tiendrez les armes.

Mais si ça vous déplaît, pas de problème. Mettez-les en poing...

...et poussez-les dans l'avant-bras.

Saisissez-vous des plaques avec pitons intégrés et d'une paire de paluches à votre goût. Vous en avez trois paires.

Installation du piton.


Ras le bol de son visage? On vous en offre un second!

Changement simple, contrairement à Raideen.

La tronche avec la bouche ouverte est réservée pour l'utilisation d'une de ses armes nécessitant la main avec le doigt.

SUNBEAM !

Désolé de cette interruption momentanée de votre programme mais la photo plus haut m'a directement fait penser à ça...

Il peut le faire en stéréo aussi...

- Toi là-bas! Approche!

Avec ses poings.

Chaque mouvement produit un délicieux "clic clic" qui ravit mes mignonnes petites oreilles.

Pas aussi impressionnant que Cherno Alpha mais bon...

Dans ta face.

Keep cool.


Ô pluie, purifie-moi de mes péchés...

Impressionnant.

Ses armes.

On commence par le Daitarn Javelin. Il faut assembler deux morceaux pour l'avoir complet, voir plus haut.

28 cm de long pour ce javelot...

...qui ressemble plus à un trident mâtiné de hallebarde mais bon...

Autre arme, le Daitarn Hammer.

Ça doit pas faire du bien...

Le premier qui me parle de Miley Cyrus, je l'écorche vif et je verse du Tabasco sur ses plaies...

Et voici le Daitarn Zamber.

Vous ouvrez le manche...

...et vous y fixez la lame.

Ces couteaux à poissons qu'il se paye...

Chez un écailler, tu ferais un malheur...

La photo classique avec deux épées.

Le Daitarn Snapper.

Un esquimau sacré quoi...

Fraise chocolat...

C'est une pince alors ça peut s'ouvrir mais bon, c'est vraiment sans grand intérêt.

Franc-maçon?...

Le Snapper se customise de plusieurs façons en rajoutant des tiges.

Jusqu'à deux.

42 cm de long ici. Trop grand pour être flashé à la main. Tant pis.

Passons aux éventails, les Daitarn Fans. Plusieurs modèles sont livrés.

Fermé.

Un peu triste.

Entrouvert.

C'est mieux.

Ouvert.

Un robot avec un éventail... Les japs sont dingues!

Petit show.

Un robot qui fait clim'...

Vous pouvez grouper les deux hémisphères.

Les chaînes tout d'abord.

Puis les hémisphères.

Et hop!

Pour se protéger des missiles, rayons et autres averses...

Comble du détail pointilleux, trois petites voitures sont livrées.

Et quand je dis "petites", elles sont vraiment "petites"! Elles reprennent la caisse de Daitarn dans ses trois avatars différents, basique, transformée et en vol.

La voiture de Daitarn, la Mach Patrol, parlons-en, puisqu'un modèle façon "Matchbox" est également livré.

6 cm de long.

24 grammes.

"LA" voiture de flic de ces années là.

Le dessous trahit immédiatement qu'elle se transforme.

Petite comparaison avec celle du SOC GX-33 Leopardon, que j'adore également.

Transformons-la. Ecartez les phares arrières.

Relevez le pare-choc, dégagez le réacteur.

Retournez-la, séparez la partie supérieure.

Rabattez-la.

Dernière opération, les ailes rouges sur les côtés, déployez-les.

Et voilà!

De Mach Patrol elle est devenue Mach Attack.

Le coup de la bagnole qui devient volante, un grand classique.

Un truc dans le plus pur style Transformers ou GoBots.

On a vu le robot, ses armes et ses accessoires. Passons aux transformations du dit robot. Il y en a deux. La première, c'est la navette. Pour cela, prenez votre Daitarn 3.

Retirez son diadème et mettez l'autre fourni dans la boîte.

Pourquoi mettre le même me demanderont certains hébétés?

Parce que celui-ci peut se plier, pas l'autre. A noter que vous pouvez tout aussi bien vous passer de le mettre et le laisser tête nue, ça ne se verra pas une fois la navette construite. C'est à votre libre choix.

Groupez les mains en poings et rentrez-les. Pendant que j'y pense, ressortir ensuite les poings dans cette configuration peut être TRES chiant. Vous n'avez pas de système d'éjection et aucune prise. Je me suis bien fait chier avec un cure-dent (pas de truc métallique sur du plastique, c'est le meilleur moyen de la bousiller) à essayer de choper un doigt. Bandai semble avoir compris que c'était un problème car, pour Tryder G7, un système, tout bête, a été mis au point. On verra ça en temps et en heure.

Une fois les poings rentrés...

...rentrez les bras.

Déployez les épaulettes.

Soyez délicat sur cette partie.

Comme vous le voyez, la partie est très mobile et peut s'avancer et se reculer, le secret de l'installation sera là.

Etalez-les au maximum de cette façon.

Une fois que c'est fait...

...remontez le tout façon chapeau. Laissez ainsi.

Passons au dos.

Otez le backpack.

Comme pour les épaulettes, la "nageoire dorsale" est mobile. Cette nageoire va souvent vous emmerder, je vous préviens, vous ne pouvez pas mettre le robot sur le dos à cause d'elle et elle est toujours dans vos pattes.

Déployez-la vers le bas.

Ouvrez le clapet du col.

Groupez les chenilles de cette façon.

Soulevez le débardeur de Daitarn.

Abaissez les barres bleues des côtés, mettez à l'horizontale les chenilles...

...puis passez-les devant. La manoeuvre est délicate, ne forcez rien. Les pièces sont presque toutes mobiles là aussi. Si ça coince, c'est que quelque chose est mal positionné.

Baissez les chenilles puis "cassez" le bassin de Daitarn en deux pour le retourner vers vous et le fixer grâce aux picots prévus à cet effet. Vous devrez coincer aussi la nageoire entre les jambes du robot. Là encore, de la manoeuvre délicate. Daitarn est probablement l'un des SOC les plus complexes qui soit.

Normalement, si vous avez bien suivi la notice, vous devez vous retrouver avec ceci.

Regroupez les chenilles dans leurs logements.

Remettez le débardeur. Là aussi, si ça coince et que vous ne pouvez pas le fermer, c'est que c'est mal positionné.

Le débardeur doit chevaucher le plastron, c'est ça le secret pour bien le fixer.

Clac!

C'est l'heure de la mise en plis.

Rentrez-lui la tête dans les épaules et construisez sa coiffe.

Le masque de fer 2.

Abaissez les barres bleues.

Reprenez votre backpack et sortez le plus gros de la boîte.

Enlevez les ailes.

Fixez le gros backpack sur les côtés.

Puis les ailes dessus. Et voilà, le Daifighter!

Une grosse navette.

Mais un peu naze dans sa présentation.

Elle repose mollement sur son bide, pas le pied.

Pour la montrer comme ça, c'est pas jojo.

Elle est tout de même très chouette.


Caché sous la navette, une trappe.

Vous pouvez l'ouvrir et y glisser une des mini voitures vues plus haut. A mon avis, c'est le meilleur moyen pour la perdre alors, ça restera dans la boîte.

Pour remédier à la pose ventrale plutôt moche, il y a des tuteurs.

Ils se fixent sur les pieds.

Comme ceci.

Un peu mieux mais bon, pas génial non plus.

J'ai lu que le plastron n'aimait pas trop cette pose et qu'il pouvait se rayer et que des écailles de peintures pouvaient sauter. Attention donc.

Passons à la seconde, et dernière, transformation, celle en tank. Virez le backpack et remontez les bras vers le haut.

Remontez le bassin de Daitarn dans sa position initiale puis passez les chenilles devant.

Elles doivent être positionnées ainsi.

Refermez.

Retirez la nageoire (enfin!)

Les fentes servent à laisser passer les tiges des chenilles.

Si vous avez suivi les instructions, vous avez donc ça.

Tournez Daitarn.

A plat-ventre puis relevez ses jambes.

Et installez-les sur son dos.

On dirait une bestiole...

Ce tank n'est pas très beau pour l'instant, et vous savez quoi? Il va le rester...

Prenez dans la boîte les méga chenilles.

Voici la face avant.

Installez Daitarn dessus. Là aussi, le plastron peut ne pas aimer cette pose alors mollo.

Dernière étape, les canons.

Sortez-les des pieds. Ils sont très longs comme vous le voyez.

Ça fait son petit effet.

Mais je ne suis pas fan de cette représentation.

Ça plaira à certains sans doute.

Question râtelier d'armes, on a la dose et même, deux représentations.

La première, classique, sur son socle à son nom.

Notez que le robot ne peut pas reposer dessus, tout est dédié aux armes.

Tout est prévu pour toutes les accueillir.

Tous les éventails sont présents.

Les mains aussi, sur une sorte de chainball de démolisseur, ça c'est drôle.

Même les chenilles géantes, situées à l'arrière.

La chaîne se glisse dans la rainure, ça c'est du détail!

Fan de...

Chouette non? Dommage que je n'ai plus de place pour exposer tous ces râteliers...

A noter que Bandai a sorti un socle à part pour exposer ce Daitarn ainsi que Tryder G7, voir ici.

Les tiges sous la grue, encore une bonne utilisation de l'espace.

Ça donne envie hein?

Très bon travail.

Grâce aux méga chenilles, vous pouvez faire un socle "mobile".

Il n'y a pas tout dessus mais bon, c'est juste pour le fun je crois.

L'essentiel des armes est là du moins.

Qu'est-ce que je vous ai dit sur Miley Cyrus??? Ce que je la déteste cette truie...

Version light.

Hum, j'aurais dû plus enfoncer les éventails...

Ce véhicule improbable...

Ces éventails m'évoquent du fromage... Des grosses meules!

Y'a même les couteaux pour en couper un morceau...

A l'arrivée. Un vrai plaisir.

Verso.

Open.

Daitarn est là!

Cache ta joie...

La dose en accessoires.

La notice.

Pas de retour sur le passé de la série ou les vieux jouets, ça m'a déçu. Quelques photos du SOC en action et on attaque direct avec le mode d'emploi. Bon...

Voyons le beau.

Prêt pour faire la vaisselle...

Je l'ai déjà dit et je le redis: j'adore son plastron!

On pense à ces sandales orientales, recourbées au bout.

Au moins, il tient bien droit.

Le robot trahit de suite son côté japonais, si c'est pas issu des casques de samouraïs ça, je veux bien me faire moine.

Installation de la nageoire, qui allait me faire passablement chier pendant les transformations...

Backpack.

Installation.

Pendant les manipulations, un bout de canon est sorti.

Premier pas.

La bagnole, je suis toujours content quand j'en trouve une, j'en ai eu des tonnes étant gosse alors forcément...

Ce Daitarn 3 sera sans doute l'un des grands gagnants de mon bilan 2014. Même si ses transformations en navette ou tank n'ont presque aucun intérêt pour moi, le robot, lui, faut son pesant de cacahuètes.

3 commentaires:

  1. a ton avis y'aura aussi un combattler en reissue ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aucune idée. Ils ont ressorti Mazinger et Aphrodite, c'était évident ça, et on a Voltes V en plus, ça c'est vraiment bien pour ceux qui l'ont loupé car ce SOC est vraiment cool. En plus, c'est la version "respect", celle que l'on peut transformer en tank. Mais pour Combattler, je ne sais pas du tout. Ça ferait la 3e fois qu'ils le sortent si ça arrive.

      Supprimer
  2. Ta review est exhaustive mais mes photos étaient meilleures... ;) C'est un de mes SOC préféré avec Voltes.

    RépondreSupprimer