lundi 9 février 2015

ALBATOR CAPTAIN HARLOCK 1/6 - HOT TOYS

Le film d’Albator fut presque une arlésienne. La première fois que j’en ai parlé, c’était en 2010, ici. Ça date. Personne n’y croyait vraiment, moi le premier, pensant encore être face à un de ces « projets » d'amateurs fumeux et qui se terminent presque toujours en quenouille. On se souvient du film sur Gaiking sans parler de ceux sur Goldorak.
Chaque année, nous avions droit à quelques images supplémentaires sur ce long-métrage du plus fameux pirate ou corsaire (l’appellation changeait parfois lorsque nous étions gosse alors qu’elles sont diamétralement opposée) de l’espace.

Et puis, un bout de trailer circula. Mais là non plus, ça ne veut rien dire. Après tout, certains particuliers sont parfois aussi bien équipés qu’un studio et peuvent pondre quelques minutes de grande qualité, avant de disparaître, sans doute épuisés par l'effort qu'il a fallu produire. Mais là, c’était du sûr. Les copyrights ainsi que les previews dans des salons pro le prouvaient. Un film tout en images de synthèse sur Albator allait voir le jour.
Marqué comme je l’ai été par les deux séries télé de mon enfance, en particulier par celle de 1978 (diffusée en 1980 en France rappelons-le), je doutais fortement que cela m'emballe. Comme pour Cobra, ce qui a suivi, la genèse, les OAV, voire d'autres séries,  ne m’intéresse absolument pas. C'est souvent réchauffé, le character designer n'est plus le même, tout est trop lisse. Peut-être ai-je vieilli? Il est vrai que je ne peux plus supporter les animations nippones de toute manière. J’en ai trop bouffé dans les 90’s.



Sorti en décembre 2013 dans les salles françaises, j’ai attendu que ce film déboule en DVD pour le voir, un peu à la bourre d’ailleurs. Je n’étais pas pressé car je ne suis pas fan de ces représentations toutes en CGI. Je trouve ça creux et artificiel. Le film ne m’a pourtant pas déplu, mais sans m’emballer non plus. Il est très beau graphiquement parlant. Là-dessus, Captain Harlock ressemble énormément à Guardians Of The Galaxy. Tout a été misé sur la forme. Vous en prenez plein les mirettes. Mais le fond, lui, est un peu à la peine. On s’ennuie même parfois et on voit assez peu Albator finalement. Et quand on le voit, il est autiste. Je sais bien qu'il n'a jamais été un moulin à paroles non plus, mais là, il a un gros problème psy ce Harlock. J’ai partagé l’avis, comme souvent d’ailleurs, avec Durendal sur ce film.

Cette figurine d'Albator, produite par Hot Toys sur base de ce film, je l’ai vue débarqué bien avant que je ne voie le long-métrage, mais elle ne m’intéressait pas du tout. C'était une très belle pièce, certes, mais cette allure faisant penser à cette larve de Gackt, non merci. Mais voilà, je suis tombé sur une review en vidéo qui m’a soufflé. De plus, elle était en solde pour peu de temps. Et l'idée de l'associer à mes Atlantis et surtout, mon autre figurine, celle de Medicom, s'est faite. Alors je me suis décidé de la prendre. Sans son trône. Je commence à connaître Hot Toys et je sais que les accessoires qu'ils proposent à côté ne valent pas grand-chose. Cela leur permet surtout d'ajouter 150€ à la facture...

Une représentation impressionnante.

32 cm de haut.

Un membre de plus pour la brigade des encapés!

Soulevons ce traîne-poussière. On voit une sorte d'harnachement doré, on revient dessus plus tard.

296 grammes.

Du simili cuir très bien fichu.

Il a piqué les bottes de Francis Lalanne...

Fait pas froid...

Très harnaché.

Le problème des pantalons en cuir, c'est qu'on transpire dedans et ça sent très vite le mouflon... Et si vous pétez dedans, c'est encore pire. Comment? Oui bon, ok, j'avoue, j'ai trop écouté Lune De Fiel...

Comme toujours chez Hot Toys, la tête a bénéficié d'un très grand soin.

Ici, pas besoin de ressemblance avec un acteur puisque tout est à base de CGI.

Enfin, pas tout à fait, car pour donner une base à ce personnage de synthèse, on a pris comme modèle ce type.

C'est quand même du bon boulot.

Cheveux fixes évidemment.

Le bandeau ne s'enlève pas, ils le disent dans la notice d'ailleurs.

Pour évaluer les distances, un seul oeil, c'est pas facile, alors si en plus il dirige un vaisseau...

- ZZZZZZZZZZ... Mmmgnh?

Bon, c'est pas "l'Albator de ma jeunesse", mais y'a de ça.

On va dire qu'il est issu d'un univers parallèle...

Lèvres ourlées.

Cette figurine contient un produit toxique non?...

La double ceinture, à installer soi-même, à voir tout en bas.

Bracelet.

Détail d'un jambon.

Il y a un côté steampunk là-dedans, et c'est encore plus visible une fois la cape retirée, à suivre.

Ces déchirures font toc. On dirait qu'il les a lui-même faites au ciseau...

Les mains par défaut, il en a d'autres on va le voir.

Marque déposée...

Pas de chaussettes. Albator est un putain de hipster!!

Comparons Harlock Hot Toys avec celui de Medicom, voir la review ici.

L'un est issu d'un film, l'autre d'un manga.

Il est articulé bien évidemment.

- La bataille m'appelle!

Pas la peine qu'il tourne sa tête de l'autre côté vu son oeil...

Les deux autres paires de mains et un sachet de pitons articulés au cas où ceux par défaut lâcheraient.

Ses armes. Le Gravity Sabre en haut et le Cosmo Dragoon en bas.

Détail sur le Gravity Sabre. Ça m'a rappelé que j'en avais un, grandeur nature, rangé quelque part. Review ici.

Avec sa main. Il est préférable de la fixer sur l'arme avant.

Zoom.

Fixation classique.

Pas de problème.

Et en avant pour le chef d'orchestre!

- Faut que je le recharge...

Le flingue est en plastique assez souple, il ne cassera pas en cas de chute accidentelle.

- Rendez-vous demain matin à 06h sur le pré!

- Aha! Un adversaire?

Petit duel?

Il a fallu que je ressorte les armes de la figurine Medicom, cette poussière...

Avec le Cosmo Dragoon cette fois.

J'ai pas insisté pour mettre le doigt dans la gâchette, ça se bousille de cette façon...

- Encore toi?

Façon film de bourrin.

La figurine Medicom tient mieux son arme.

Qui sera le plus rapide?

L'autre paire de mimines.

Le fameux coup du "mes mains sont pleines de doigts!"

Mieux vaut garder les mains par défaut je crois.

La cape se retire Pour cela, il faut décapiter Albator.

La cape est fixée à deux pitons en façade ainsi que derrière suivant le même principe.

Si vous êtes délicat, elle se retire sans problème. Remettez la tête ensuite.

Là, c'est clairement du steampunk et c'est pas déplaisant. On voit les trous pour la fixation.

Même chose dans le dos. Ce n'est pas très esthétique.

Mais Hot Toys a tout prévu. Dans la boîte, vous trouverez trois "molettes".

Fixez-les dans les trous. Le gros dans le dos...

...et les deux petits devant.

Léger coup d'oeil sur le socle. Il est assez inutile, sauf si vous voulez fixer l'oiseau.

L'oiseau, parlons-en. Mr. Bird est compris dans la boîte. Le film lui a donné un look assez mauvais par rapport au volatile de l'anime qui était un pleurnichard complet.

J'ai de suite pensé à cette photo très connue en le voyant.

12 cm de haut.

37 grammes.

Plastique pur jus.

Cette gueule...

Un vrai angry bird... Le cou n'est pas articulé.

Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »

Pour le faire tenir, il a un trou au cul, littéralement. Hélas, ce trou est trop petit pour la tige prévue à cet effet. Il faut donc l'agrandir au couteau.

Comparaison avec celui de la version Medicom, très réussi également.

Une fois monté.

C'est pas très heureux, l'oiseau tient assez mal et de traviole.

La preuve.

De toute façon, pas question de le présenter comme ça dans ma vitrine. C'est moche et j'aurais bien trop peur qu'il tombe et s'écrase sur un Atlantis.

A l'arrivée.

Recto, avec sa capote.

Verso. Une boîte très soignée.

Inside.

On enlève le carton dessus et on découvre le fier capitaine.

Couvercle ôté.

Avec sa bonnette de douche...

Extraction.

On respire mieux.

L'agonie de ces oiseaux prisonniers des sacs en plastique...

Le tuteur.

La notice, sous la boîte.

Recto.

Verso. Très sommaire.

Bon, il y a un peu de bricolage quand même sur cette figurine avant qu'elle ne soit totalement présentable. Il faut lui mettre sa ceinture.

Il faut d'abord enfiler le holster du Cosmo Dragoon.

Pas compliqué.

Puis fixer le tout autour de la taille anorexique de notre bon ami à l'aide des boutons-pression, système que j'ai toujours apprécié.

Voilà.

On glisse les armes dedans et il prêt à se battre.

Découverte du tuteur.

Et oui...

Cette longue tige transparente juste pour l'oiseau...

On fixe le petit tube inclinée pour le mettre (difficilement) dans le cul de l'oiseau et voilà. Une très belle et bonne figurine, pas forcément indispensable pour le fan d'Albator, en particulier s'il est old school, mais qui peut tout de même avoir sa place sans honte dans une collection.

4 commentaires:

  1. superbe pièce de collection il faut le reconnaitre, mais...
    la médicom c est... ALBATOR !

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  2. Merdique, donc garde ton Medicom.

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  3. Un peu courtes les cannes non ?
    Il faut savoir que de l'aveu même de Matsumoto, toutes ses séries Harlock/Emeraldas/Galaxy Express se déroulent de toute manière tous dans des univers parallèles distincts les uns des autres. Même deux séries supposées dans la même continuité comme 78 et 84 sont en fait des storylines séparées. C'est pourquoi il est si difficile d'établir une chronologie cohérente de la vie de Harlock.
    Il parait que Matsumoto a essayé de lier l'ensemble de ses œuvres dans ses derniers travaux et d'expliquer toutes les incohérences mais ce ne serait m'a-t-on dit pas très réussi sur ce plan.

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    1. C'est sans doute les bottes qui donnent cette impression.

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